tag:blogger.com,1999:blog-79126505464909555712024-03-13T15:45:52.219+01:00Chroniques sur l'hypokhâgne, la khâgne, et plus si affinité.Blog d'une étudiante en prépa littéraire (2010-2013). L'hypokhâgne, la khâgne et la khûbe, de l'intérieur.EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.comBlogger159125tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-59962329069443371032013-08-25T18:10:00.000+02:002014-03-04T11:03:46.427+01:00Last but not least.Je déménage demain, avant de m'embarquer définitivement pour Lyon à la fin de la semaine prochaine.<br />
<br />
Débarrasser les étagères, ranger les livres, faire le vide dans ma chambre...Ca me fait tout drôle, après trois années passées bien au chaud dans mon petit cocon. Je suis quand même ravie d'emménager dans un vrai chez-moi (même si en l'occurrence "chez-moi" reste très relatif vu les circonstances, je n'aurai réellement qu'une chambre).<br />
<br />
Initialement, j'avais prévu de faire un (enième!) post bilan sur la prépa, sur ce que m'ont apportées ces trois années et spécifiquement la khûbe, mais finalement, que pourrais-je dire de plus à présent? Dire à quel point ma troisième année m'a été profitable et m'a fait évoluer sur de nombreux points, que khûber à été sans nul doute la meilleure décision que j'ai jamais prise me semble relever du truisme pour le coup. Mais enfin quoi qu'il en soit, mon avis sur la khâgne n'a guère changé depuis le temps, j'en ai peut-être une vision encore meilleure à présent. Pour revoir tous mes traditionnels "bilans" sur l'hypo et la khâgne, <a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/2011/06/voila-cest-fini.html" target="_blank">rendez-vous ici</a>, <a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/2011/09/do-you-remember.html" target="_blank">ici</a> et <a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/2012/07/pour-conclure-sur-la-khagne.html" target="_blank">encore ici!</a><br />
<br />
Du coup, je me suis longtemps demandé ce que j'allais faire de ce blog. Clairement, il n'a plus d'intérêt direct, puisqu'il s'agissait avant tout de faire partager mon expérience, et de déverser mes malheurs en cas de gros coup de blues. C'était mon échappatoire, mon petit coin à l'abri. Et ce blog m'a énormément aidée pendant tout ce temps-là; poster, lire vos commentaires, y répondre, et lire en retour de nombreux autres blogs...Tout cela a été franchement salvateur. Oui mais la prépa, c'est fini. Je ne me vois pas continuer à publier ici, dans cet espace si particulier. C'est donc la fin logique du blog, commencé il y a trois ans, tout juste.<br />
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-61327950915595725592013-07-25T09:48:00.000+02:002013-07-25T09:58:22.673+02:00"Je suis un être d'inconséquence"Paradoxalement, je ne me sentais pas très bien ces derniers jours. Sensation de malaise, de gêne, et surtout, grande impression de vide. Ce sentiment n'a fait que renforcer mon agressivité naturelle (il paraît que je ne suis pas une gentille fille), et j'ai un peu de mal à l'expliquer. Ou du moins à le justifier. Après tout, de quoi puis-je donc me plaindre à présent? Que puis-je regretter, moi qui suis parvenue à avoir un concours au taux de réussite misérable? Et qui suis désormais en mesure de faire (en gros) ce que je veux?<br />
<br />
Paradoxalement, je crois que j'ai du mal à accepter cette réussite. Attention, ne nous méprenons pas : je suis extrêmement ravie -et c'est encore je crois un euphémisme que de dire cela; j'ai conscience du travail accompli et du chemin parcouru depuis maintenant trois ans. Et pourtant, il m'arrive d'éprouver comme une culpabilité (vous savez, du genre <i>"Pourquoi moi et pas les autres?"</i>), ainsi qu'une sorte d'appréhension terrible. Je crois que cette dernière n'est pas vraiment en lien avec le concours; je l'aurais éprouvée même si je n'avais pas été reçue. Ce que je commence à réaliser, cet été, c'est que je suis en train de refermer une page importante de ma courte vie. La prépa était comme un petit <i>cocon</i>, et j'ai d'autant plus cette sensation que j'ai enchaîné deux ans de khâgne. Finalement, si on y réfléchit, mon quotidien jusqu'à présent se résumait bien à ceci : la khâgne. La khâgne, la khâgne, toujours la khâgne. Mais là il n'y a plus de khâgne, de prépa, de lycée. La bulle a éclaté. C'est un bien, naturellement, mais c'est une sensation étrange d'<i>abandon</i>.<br />
<br />
Paradoxalement, je suis excitée à l'idée de déménager, et inquiète quand à mes relations futures. Je ne suis pas une pro du lien social, sans être profondément misanthrope; mais je suis loin d'être charmante et affable, avenante, tout simplement parce que je ne ressens pas nécessairement le besoin de me lier à pléthore de gens. Mais bien souvent, la société ne te pardonne pas facilement cette vague aspiration à la solitude.<br />
<br />
Je pense que ces impressions se dissiperont avec le temps. Mais il reste toujours ce vide, ce fameux vide, qui fait que les journées sont extrêmement longues et anormalement peu remplies; j'ai beau faire, j'ai l'impression que l'inertie n'est pas faite pour moi.<br />
<br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-17707412581821041232013-07-18T19:50:00.004+02:002013-07-18T19:54:24.891+02:00Le fin mot de l'histoire.Si vous me suivez sur Twitter, alors vous devez savoir depuis jeudi dernier la bonne nouvelle : <b>je suis admise à l'ENS! </b>Je suis désolée de n'avoir pas pu laisser de message ici avant aujourd'hui; après avoir été bloquée deux jours à Lyon pour cause d'interruption du trafic SNCF, j'ai à peine eu le temps de poser mon sac chez moi que je repartais pour quelques jours de vacances en famille. Histoire de se reposer un peu après la folle journée des résultats.<br />
<br />
Jeudi dernier, donc, tout s'est enchaîné très vite. Peu de temps avant l'annonce fatidique, le hall de l'ENS était bondé -ce qui, avec la chaleur ambiante, n'était pas des plus agréable-, et je dois avouer qu'à ce moment là, j'étais complètement <i>cramoisie</i>. Déjà parce que j'avais fait un massacre alimentaire en passant devant Starbucks (s'empiffrer de scones et de avant un intense moment de stress = erreur fatale), ensuite parce que l'attente était tout simplement très, très longue! Avant 15h, les listes commencent à être placardées sur le panneau d'affichage. Mouvement de foule en avant. Je me glisse, sans trop de difficulté, et mon oeil repère déjà que mon nom ne figure pas sur la liste complémentaire. <i>Ca commence bien.</i> Et honnêtement, je n'y croyais pas trop, jusqu'à ce que je regarde enfin la liste principale, et là...<i>Ca y'est, mon nom est bien là, <b>C'EST MOI SUR LA LISTE DES ADMIS.</b></i><br />
Comment décrire, à ce moment précis, ce qu'il s'est passé dans ma tête? Cela reste encore très confus. Je me rappelle avoir eu du mal à m'extirper de la foule pour sortir. Je me rappelle avoir dégainé mon téléphone en tremblant. Et puis, un doute; je retourne alors devant le panneau, histoire d'être bien sûre que je n'ai pas rêvé. Mais non. C'est juste dingue.<br />
<br />
Le reste de l'après-midi, se sont enchaînées plusieurs réunions administratives, présentation générale de l'école et rencontre avec les différents départements. J'avais l'impression d'être dans un autre monde, je planais à 4000 en circulant dans les couloirs, et je serrai mon dossier d'inscription comme s'il allait se désintégrer dans la minute. Quand j'y repense, c'était VRAIMENT dingue.<br />
<br />
Bref, je reviendrai très vite sur cette admission, ce que j'ai (ou pas) prévu de faire, etc etc; pour l'instant, je suis encore euphorique (une semaine après!) et incrédule par rapport à tout ça.<br />
<br />
<br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-42625285834724639532013-07-10T11:28:00.002+02:002013-07-10T11:32:01.069+02:00We won't let our worries dictate who we are.Je suis toute excitée à l'idée de repartir demain pour Lyon, même si j'ai conscience de la potentielle (grosse) déception que j'aurai une fois là-bas.<br />
Mais franchement, je préfère mille fois être horriblement déçue que de rester comme maintenant dans l'<i>incertitude</i> des résultats. J'ai envie d'aller de l'avant, quoi qu'il advienne.<br />
<br />
Je me dis également que ces résultats ne font pas changer fondamentalement ma vie, ce que je suis, ce que je veux être, etc. C'est un peu difficile pour l'instant de prendre du recul par rapport au concours, et il me faudra sûrement un certain temps avant d'y parvenir, mais une chose est sûre : je n'ai pas envie de faire de ma réussite / de mon échec ou bien un acquis définitif, ou bien une fatalité. <br />
Quoi qu'il arrive je ferai ce que j'ai envie de faire. Et rien d'autre.<br />
<br />
<br />
A bientôt donc pour l'analyse des résultats, notes écrites et orales, etc!<br />
<br />
<br />
<br />
<object height="55" width="220"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=68604072&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0">
<embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=68604072&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" height="55" width="220"></embed></object>
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-38569932821006314992013-07-05T10:55:00.001+02:002013-07-10T11:30:43.017+02:00En sursis.Cette première semaine de vacances fut salvatrice. Jamais encore cette année je n'avais vraiment pu me dire <i>"Bon, cette fois tu n'as VRAIMENT rien à faire"</i>, car à chaque fois, l'échéance de la reprise, du concours, puis enfin des oraux, se faisait lourdement sentir. Encore aujourd'hui, je me lève à l'heure habituelle, et sur le coup des 9H, je souris en me rappelant que je n'ai pas à m'enfermer dans ma chambre pour réviser. Et ça, <b>c'est franchement royal</b>.<br />
<br />
Pourtant, on ne va pas se mentir, je suis loin d'être totalement sereine, tant l'attente des résultats pèse sur ma conscience. Ce n'est pas tant le résultat <i>en lui-même </i>que j'appréhende; mais c'est qu'en attendant, j'ai la désagréable impression d'être en sursis, constamment. Pendant un an, et <i>a fortiori </i>ces dernières semaines, on ne savait pas forcément où on allait atterrir, ce qu'on allait faire l'année suivante et où, etc. Et maintenant que le concours est passé depuis un bout de temps, je vois la plupart des gens déjà fixés sur leur futur proche. Les uns sont inscrits à la fac, voire déjà lancés dans leurs futurs projets de recherches; d'autres ont bouclés et envoyés leurs divers dossiers depuis un moment, etc. De mon côté, c'est encore le flou. Je voudrais simplement être fixée, enfin. Ce que j'appréhende le plus finalement en cas d'échec à l'ENS, c'est de voir ce sursis se prolonger, pour au moins deux mois. Et ça, ça me ferait mal, quand même. Attendre pendant tout l'été de savoir qui veut bien de moi l'année prochaine (!), sans parler de l'impossibilité de m'organiser à l'avance pour déménager, par exemple. Je n'aime pas cette impression de sursis. <br />
<br />
Bref, je n'ai pas encore terminé.<br />
<br />
<br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-83472386896983706662013-06-30T19:36:00.000+02:002013-07-09T23:02:08.070+02:00Bref, j'ai passé les oraux de l'ENS.<object height="55" width="220"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=68390604&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0">
<embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=68390604&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" height="55" width="220"></embed></object><br />
<br />
Trois jours que je suis rentrée, juste le temps de dormir pendant environ 15h d'affilée, et de passer le week-end à zoner sur le canapé, en regardant tout ce qui passe à la télé. <br />
<br />
Même maintenant, j'ai encore du mal à accuser vraiment le coup, tant la semaine a été riche, dense, intense en stress et en émotions. Mais enfin voilà, cette fois je peux le dire : j'ai passé les oraux de l'ENS.<br />
<br />
Déjà, autant le dire tout de suite, j'ai eu l'impression pendant trois jours de vivre dans un univers complètement parallèle, déconnecté de toute réalité. Tout n'était qu'un enchaînement d'épreuves (bon, en même temps, c'est moi qui avait fait le choix de concentrer mes oraux sur un minimum de jours), révisions, couloirs, attente, tirage, préparation, passage, décompression, et on repart. C'est d'ailleurs très étrange cette sensation quand tu navigues d'une salle à l'autre, en suivant fidèlement le mec qui te conduit, et que tu croises d'autres admissibles qui, comme toi, suivent leur guide avec un air bien souvent décomposé (mais qui doit probablement être également le tien). Ajouté aux personnes qui circulent en quête d'oraux auxquels assister, ça donne un sacré tourbillon aux heures de pointe. Quand j'y repense, je me demande comment j'ai pu réussir à ne pas céder totalement à la panique, partir en courant ou passer par la fenêtre (ce qui, vu l'architecture globale de l'ENS Lyon, aurait pu finir très mal). Je crois que la concentration a beaucoup joué dans l'affaire. Mais passons.<br />
<br />
Globalement, je dirais que j'ai plutôt "bien" vécu ces oraux, dans la mesure où en quatre épreuves je ne n'ai aucune catastrophe nucléaire à déclarer. Alors on est bien d'accord, c'est pas parce que je n'ai planté <i>stricto sensu</i> aucune épreuve que je peux affirmer avoir réussi. Loin de là, même. Mais disons que je m'imaginais tellement me vautrer en sciences humaines, par exemple (et, soyons honnêtes, c'était carrément dans l'ordre du probable), que je suis presque contente de ce que j'ai fait. Dans le genre on sauve les meubles. Et je crois avoir sauvé les meubles dans à peu près toutes les matières. Même en langue, où durant l'épreuve mon cerveau s'est littéralement déconnecté de ma conscience, et où sous l'effet de panique (OH MON DIEU JE N'AI PARLE QUE 12 MINUTES ET JE SUIS BIENTOT A MA CONCLUSION), je me suis mise à débiter je ne sais trop quoi, avec sûrement un paquet de fautes à la clé. Bon. <br />
Le problème, c'est que si sur le moment je n'ai pas eu l'impression de me rater totalement, maintenant je n'arrête pas de revivre mes oraux (en <i>replay </i>dans ma tête), et à chaque fois j'ai l'impression de déceler des erreurs, des fautes, des bourdes; en me repassant les questions du jury je m'imagine que ça ne leur a pas du tout plu, que j'ai répondu à côté, qu'ils ont du me trouver trop conne, etc. Parce que les jurys qui vous tirent une tête d'enterrement / vous balancent trois questions à la gueule avant de dire <i>"Bon moi j'ai plus de questions"</i>, style <i>"Cause toujours, tu m'intéresses"</i>, c'est pas hyper rassurant non plus. <br />
<br />
Donc voilà, à l'heure actuelle je dirais que je suis plutôt mitigée quant à mes diverses prestations. Car si ma première intuition s'avère bonne, autrement dit rien de catastrophique non plus, j'ai conscience que c'est loin d'être suffisant pour franchir l'étape ultime et intégrer. 36 postes pour 74 candidats, ça reste serré; sachant qu'une bonne position aux résultats écrits faciliterait toujours la tâche...Et que je n'ai pas la moindre idée de mon classement à l'écrit. Du coup, en imaginant que je sois dans les derniers admissibles, je doute que mes notes d'orales, sans êtres potentiellement éliminatoires, ne suffisent à me remonter dans le classement.<br />
Bref, beaucoup d'hypothétique et de conditionnel dans tout ça. De quoi se triturer les méninges avant les résultats.<br />
<br />
Le point positif (ou pas, d'ailleurs, c'est selon), c'est l'ambiance générale qui régnait pendant cette semaine d'oraux. Les admissibles sont bichonnés, choyés dans les résidences; les étudiants sont adorables, l'administration aussi (!), les conditions de passage sont plutôt déstressantes, et le cadre est...carrément génial. Cela m'a réellement donné envie d'étudier là-bas, c'est dingue. Jusqu'aux résultats je n'avais jamais franchement considéré l'hypothèse de pouvoir vraiment étudier à l'ENS très au sérieux...Mais être plongée au coeur de l'école, sur le terrain, c'est carrément autre chose. Maintenant, je la veux. JE LA VEUX.<br />
<br />
Et pourtant, c'est loin d'être encore gagné. Verdict dans deux semaines.EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-83141882792349428312013-06-23T13:12:00.000+02:002013-06-23T13:14:36.571+02:00I'll keep the faithDemain, je pars pour Lyon. Voilà enfin des choses concrètes qui s'annoncent.<br />
<br />
Je pense être relativement détendue, je n'aurais plus qu'à circuler dans les couloirs de l'ENS en me répétant que ça va le faire, et en me passant une petite bande originale dans ma tête, style <i>'Eye of the tiger'</i> pour me motiver.<br />
<br />
Retour au bercail jeudi soir, et résumé des festivités le week-end prochain. Encore merci pour vos petits mots et mails d'encouragement, ça me fait vraiment très plaisir, c'est réconfortant.<br />
<br />
<br />
A bientôt, donc.<br />
<br />
<object height="55" width="220"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=4304184&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0">
<embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=4304184&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" height="55" width="220"></embed></object>
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-14059338711838741972013-06-17T19:14:00.002+02:002013-06-17T19:23:15.364+02:00Vis ma vie d'admissible.Derrière ce titre absolument nul en la circonstance, j'en conviens (genre la fille, ça y'est elle est admissible elle ne se sent plus), j'aimerais vous dire une chose : NON, l'admissibilité à l'ENS n'est pas <i>que</i> joie, gloire et fleurs (un peu au début, quand même).<br />
Passé les premières heures / premiers jours d'euphorie / incompréhension / félicitations / remerciements à la Providence (rayez la mention inutile), la réalité, je veux dire, <i>la vraie réalité</i>, vous éclate à la figure : <b>IL VA VRAIMENT FALLOIR PASSER LES ORAUX. </b><br />
<br />
Et là, c'est le drame.<br />
<br />
Passer les oraux de l'ENS, c'est saisir une chance incroyable de pouvoir montrer ce que l'on vaut, et décrocher une place pour étudier dans cette prestigieuse école. <br />
Mais passer les oraux de l'ENS, cela veut (aussi) dire prendre le risque de se vautrer totalement en public, devant un jury de pro de la mort qui tue, au milieu d'autres gens hyper doués -voire surdoués. Gloups. <br />
D'un autre côté, je me dis (sûrement à juste titre), que je n'ai pas grand-chose à perdre, techniquement, et que normalement, personne ne m'en voudra de me planter en beauté. Donc autant s'y rendre sans se mettre une pression de fou, puisque de toute façon, je n'ai pas de solution miracle ou de baguette magique pour me préparer vraiment convenablement et être au niveau.<br />
<br />
<b>Concrètement, comment ça se passe?</b><br />
C'est bien simple : depuis maintenant une dizaine de jours, j'accumule les khôlles (pas dans toutes les matières, puisque cette ultime préparation dépend bien, il faut le dire, de la motivation de chaque prof à vous coacher à fond). Je révise énormément, mais rien de comparable avec la préparation des écrits : j'essaye de sortir plusieurs fois par semaine, histoire de ne pas me mettre subitement à stresser. <br />
Le problème, c'est que justement j'oscille un peu entre moments de stress, genre <i>"ohmondieu mais ça ne va vraiment pas le faire"</i>, et moment de détente totale, style <i>"Bon, c'est qu'un oral, hein,". </i>Mais globalement, j'essaye de rester bien détendue. Peace, love, cool, flex.<br />
<br />
L'autre souci, c'est la difficulté de réviser les épreuves de Lyon; je l'ai découvert récemment, mais les oraux n'ont strictement rien à voir avec ceux d'Ulm. SOS PANIQUE A BORD : ma prépa ne prépare qu'à Ulm, initialement. J'avais donc naïvement suivi la préparation type Ulm, découvrant au moment fatidique que je n'avais pas d'histoire à passer (Adieu, Guerre froide, Khrouchtchev & cie), ni philo (merci mon Dieu). <br />
Le revers de la médaille : l'épreuve de culture G -pardon, d'APPROCHE DES SCIENCES HUMAINES. Bilan, depuis dix jours, j'essaye de m'enfoncer dans le crâne les plans et résumés des six oeuvres au programme (<b>soit Arendt, Beauvoir, Dollfus, Ginzburg, Starobinski et Vernant</b>, je précise pour ceux qui ne préparent ne connaissent pas cette épreuve spécifique de Lyon). Et franchement, ce n'est pas facile. Après, ce n'est pas non plus la fin du monde; il est possible d'assimiler rapidement quelques bases, mais disons que ça ne vous fait pas gagner beaucoup de points niveau capital confiance. <br />
De même, je n'ai jamais passé de khôlle de langue sur des articles de presse (uniquement des commentaires littéraires), et je ne suis pas franchement au point niveau actualité politique. Cette admissibilité aura au moins eu du bon : pour la première fois depuis...un certain temps, j'ai dû OUVRIR UN JOURNAL (!). Et là, je réalise à quel point la khâgne vous déconnecte totalement du reste du monde (même si je reconnais que par nature, je ne vais pas me plonger dans l'actualité la plus récente...).<br />
<br />
Tout ça pour dire : je galère un peu, j'appréhende beaucoup, mais j'ai conscience de la "chance" que j'ai, de pouvoir au moins "défendre" ma place...J'ai toujours un peu de mal à le croire, d'imaginer que dans les faits, j'ai une certaine chance de finir à l'ENS quand même (peut-être, avec un peu de chance, en étant admise par la suite sur dossier?).<br />
<br />
Bref, c'est un peu le fouillis dans ma tête, je ne peux pas m'empêcher de cogiter à fond, de me projeter; c'est comme si après trois années, où tout projet d'avenir restait dans l'abstraction et dans le flou le plus complet, je voyais vraiment le bout du truc. La sortie, concrète cette fois. <br />
<br />
Dans deux semaines, tout sera fini. EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-84647321855397489702013-06-08T08:54:00.000+02:002013-06-08T08:56:23.839+02:00ENS 2013 ?Je suis désolée de n'avoir pas posté quelque chose depuis jeudi, j'avais pas mal de choses à faire, et il me semblait plus que nécessaire de repasser le blog en privé avant d'écrire à nouveau.<br />
Bref, parlons peu, parlons bien : parlons des résultats. Ce jeudi, j'étais incroyablement stressée toute la matinée; les quelques heures de cours ne m'ont jamais paru si longues...Je redoutais le moment fatidique de me rendre sur le site de l'ENS, de cliquer sur les listes, de ne pas voir mon nom...Ou de le voir. En fait, je crois que je stressais vraiment, peu importe le résultat final! C'était très étrange comme sensation, car l'année dernière, je me doutais bien que je n'aurais rien, malgré un tout petit (faible) espoir de rien du tout d'être (soyons fous) sous-admissible. Les résultats d'Ulm devaient tomber théoriquement vers 14h, mais là je ne paniquais pas spécialement, parce que depuis le début de l'année, et même après le concours, je n'étais pas dans l'optique d'avoir quelque chose à Ulm. Limite je ne me posais pas (trop) la question; vu mon niveau de latin, je pensais que ma note de concours serait d'office éliminatoire. C'est donc l'esprit presque tranquille que je rafraîchis la page du site de l'ENS vers 14h03, et O miracle, la fameuse liste apparaît. Je déroule le fichier, je fais défiler quelques pages...Et là, presque par hasard, mes yeux se posent dessus. Mon nom.<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">JE SUIS SOUS-ADMISSIBLE</span></div>
<div style="text-align: left;">
<br />
Alors là, c'est la surprise inespérée. Il y a mon nom sur la liste d'Ulm, oui oui, c'est bien moi après ce pompeux "Mademoiselle..." comme ils aiment à écrire. Wow. J'ai les mains qui tremblent, je suis totalement surprise et ravie, c'est indescriptible. <br />
Après cette très bonne nouvelle, je reprends le chemin du lycée pour assister à mes derniers cours de la journée, prête à partager ma joie avec les autres sousa de ma classe, à fêter ça, etc etc.<br />
C'est alors que les résultats de Lyon tombent à leur tour. Et là, c'est le choc -l'électrochoc, même, et il faut qu'on me le répète un certain nombre de fois pour que je comprenne ce qu'il se passe : <i>Je suis admissible à Lyon.</i><br />
<br />
Comment vous décrire ma pensée à cet instant là? Je ne réalise pas, tout simplement, ce que ça veut dire. Admissible. Les gens autour de moi me félicitent, m'encouragent, on commence à fêter ça avec les quelques autres admissibles d'Ulm. C'est juste...irréel. </div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Pour être parfaitement honnête, ce n'est pas une surprise absolument totale, dans le sens où j'avais déjà très largement songé au fait de pouvoir être admissible. Encore plus ces derniers jours, avec la préparation accélérée des oraux, les profs qui mettent un peu de pression et vous traitent déjà comme de futurs normaliens...Bref, j'y avais <i>songé</i>. Mais je réalise maintenant qu'il y a une grande différence, une différence énorme, entre <i>songer </i>qu'on peut être admissible et<i> être admissible. </i>Du coup, le résultat a quand même été un choc pour moi. J'imagine que c'est toujours plus ou moins un choc, sauf peut-être pour les khâgneux dont l'admissibilité a toujours été l'ambition première et revendiquée.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Et maintenant? Maintenant, c'est panique à bord. Je me retrouve à devoir préparer les oraux de l'ENS, ce dont j'ai toujours du mal à croire; et pourtant mon agenda est déjà blindé de colles pour la semaine qui arrive! Sans compter tout ce qu'il y a à préparer, toutes les épreuves pour lesquelles je n'ai absolument aucune préparation...L'oral de langue (à Ulm, on ne passe que des colles littéraires, et pas sur des articles de presse), l'oral de cinéma (écrire un scénario, ohmondieuquellehorreur), et la fameuse...Epreuve de "culture g", dont j'ignorais l'existence il y a quelques semaines encore, et pour laquelle je n'ai rien fait, rien lu, rien pensé. Ca promet de bons moments en perspectives.<br />
<br />
Je vais essayer de poster la semaine prochaine pour parler plus précisément de la préparation aux oraux, voir comment ça se passe, etc. Pour l'instant je dois me concentrer et essayer de faire du mieux que je peux...!</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-82202915549346919852013-06-07T09:38:00.003+02:002013-06-07T09:39:38.217+02:00Rappel<span style="font-size: large;"><span style="color: red;"><b>Je remarque que j'ai totalement oublié de repasser mon blog en privé, comme je l'avais dit au mois de mai. Il me semble nécessaire de le faire dès maintenant, je rappelle donc encore une fois que si vous voulez continuer à me lire, écrivez-moi à <a href="mailto:hypokhagneuse@gmail.com">hypokhagneuse@gmail.com</a><br />Je referme le blog ce soir à 23H, car j'ai quand même des choses à dire!</b></span></span>EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-71491314062452065462013-05-29T19:34:00.001+02:002013-05-29T19:36:43.821+02:00Jusqu'au bout......Des devoirs, des exposés, des comptes-rendus, des khôlles, des khôlles et encore des khôlles! Bon, évidemment, pas grand-chose à voir avec les révisions pour le concours, mais depuis deux semaines disons que j'ai largement eu de quoi occuper mes journées. Et ce n'est pas fini; cette année, la khâgne ce sera vraiment jusqu'au dernier moment (avec une double khôlle en prime). <br />
<br />
Mais finalement, tout ce travail amassé un peu à la dernière seconde n'est pas grand chose à côté de ce casse-tête administratif que j'ai nommé : <b>LES INSCRIPTIONS EN MASTER</b>. Avec des dossiers épais comme mon Gaffiot à rendre dans divers universités, qui ont chacune leur mode de recrutement, leur calendrier, leurs exigences et leurs propres petites subtilités. Bref, un délice pour mes nerfs, moi qui aie toujours eu du mal à ranger et trier mes papiers / documents officiels depuis le lycée. Donc panique pour retrouver le relevé des notes du bac (mais franchement, le diplôme ne suffit pas?); panique aussi pour faire comprendre au secrétariat de telle fac qu'en prépa on a simplement des attestations (<i>Comment ça, vous n'avez préparé aucun diplôme?</i>)<br />
<br />
Les résultats de l'ENS sont bientôt; certains jours je suis terrorisée à l'idée d'être admissible (pourquoi pas, sait-on jamais?), car je n'ai clairement pas le niveau des oraux. Mais la plupart du temps, bien sûr, j'imagine que je n'ai même pas passé la barre de sous-admissibilité...Et là gros bade, car j'ai conscience qu'un tel échec remettrait en cause beaucoup de choses, et notamment pas mal de projets qui me tiennent <i>vraiment </i>à coeur...Mais je reparlai de tout ça plus tard.<br />
Pour l'heure, j'ai une khôlle de philo à boucler pour demain.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="210" scrolling="no" src="http://www.deezer.com/fr/plugins/player?autoplay=false&playlist=true&width=500&height=210&cover=false&type=playlist&id=402234565&title=&app_id=undefined" width="500"></iframe>
<span style="font-size: x-small;"><i>Playlist anti stress. J'ai aussi changé la musique qui apparaît sur le lecteur sur le côté, il était temps.</i></span>EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-2306825944523847362013-05-14T19:42:00.002+02:002013-05-14T21:14:35.409+02:00Du tri dans ma bibliothèque.En faisant le grand ménage dans ma bibliothèque, je me suis rendue compte que j'avais <i>beaucoup trop</i> de livres, sans compter un nombre considérable d'ouvrages dont je n'aurais (hélas?) plus besoin désormais. Et dans la mesure où je dois commencer à penser à l'année prochaine, j'ai commencé à dresser<a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/p/a-vendre.html" target="_blank"> une liste des livres que j'aimerais vendre.</a> Il y a un peu de tout : littérature, philo, histoire, méthodo, etc. Si vous êtes futurs hypokhâgneux, khâgneux ou khûbes, il y a pas mal de bouquins de base ou de choses très utiles. Tous mes livres (sauf mentions contraire) sont comme neuf (je les bichonne!); <b>donc si quelque chose vous intéresse n'hésitez surtout pas à jeter un oeil sur l'onglet <i>"A vendre"</i>, et à <a href="mailto:hypokhagneuse@gmail.com" target="_blank">me contacter. </a>Si vous décidez de me racheter quelque chose, je vous préparerez un petit paquet soigné rempli d'amour :)</b><br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-20840040142585980972013-05-11T11:29:00.003+02:002013-05-14T21:15:56.489+02:00Debrief programme ENS 2014 Ca y'est, le nouveau programme pour l'ENS 2014 est sorti il y a quelques jours! Je ne résiste pas au plaisir d'en faire un petit commentaire. Au début, j'étais presque nostalgique, mais en découvrant plus précisément les nouveaux thèmes, je suis plutôt assez contente d'en avoir définitivement terminé...<br />
<br />
<i><b>Littérature</b></i><br />
<br />
Axe 1 :<br />
- Le théâtre.<br />
Axe 2 :<br />
- L’oeuvre littéraire, ses propriétés, sa valeur.<br />
- Littérature et morale.<br />
<br />
Oeuvres :<br />
a) Théodore Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques<br />
b) Victor Hugo, Cromwell (et préface)<br />
c) Honoré de Balzac, Le Faiseur<br />
d) Bernard-Marie Koltès, Dans la solitude des champs de coton<br />
e) Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, Livre de Poche, coll. « Classiques », ISBN (à compléter)<br />
<br />
<b>Première surprise, </b>c'est le grand retour du programme en cinq oeuvres. Je trouve ça un peu WTF, car quatre oeuvres sont déjà largement suffisantes pour une année de six ou sept mois...Donc ça fait vraiment du boulot en perspective. Après, les oeuvres elles-mêmes sont vraiment sympa : Hugo, bien sûr, mille fois oui, ainsi que Balzac (décidément très à la mode en ce moment). J'aime bien également Koltès, je l'ai un peu étudié en hypo, et franchement c'est cool. Légère réserve pour d'Aubigné, simplement parce que <i>Les Tragiques</i> ce n'est pas trop mon truc. Ensuite, je ne comprends pas pourquoi "L'oeuvre, ses propriétés, sa valeur" est toujours là...En fait, c'est vraiment l'axe fourre-tout, qui marche pour tout et rien. J'aurais plutôt gardé "Littérature et politique", mais avec ces oeuvres-là, évidemment, c'est plus délicat.<br />
Bref, un programme très intéressant au niveau des oeuvres, mais très lourd. Je suis quand même soulagée d'avoir eu le roman cette année, parce que je ne suis pas très théâtre non plus...<br />
<br />
<br />
<i><b>Philosophie</b></i><br />
<br />
<u>L'art, la technique</u><br />
<br />
Ca c'est un programme qui va faire des heureux! A première vue, c'est beaucoup plus palpitant que la métaphysique (je me rappelle encore de ma consternation en découvrant ce thème...). Le seul pépin avec ce type de programme, c'est que je les trouve un peu trop centrés sur une notion, bien que celle-ci appelle toujours à de multiples développements. J'avais eu cette sensation avec le programme sur la politique, bien qu'il était absolument passionnant; comparé à la métaphysique, c'est forcément un peu restrictif. Mais bon on ne va pas exagérer non plus, j'aurais vraiment aimé faire ce programme...<br />
<br />
<br />
<br />
<i><b>Géographie </b></i><br />
<br />
<u>L'Afrique australe (Afrique du Sud, Namibie, Bostwana, Lesotho-Swaziland, Zimbabwe, Mozambique)</u>.<br />
<br />
Léger frisson d'angoisse en lisant "L'Afrique australe", ou plutôt un MERCI MON DIEU DE NOUS AVOIR MIS LES FRONTIERES CETTE ANNEE. Vous l'aurez compris, je préfère plutôt les bons sujets bien classiques. Ceci dit, l'étude de l'Afrique peut se révéler vraiment intéressante, bien qu'a priori ça puisse sembler un peu moins <b>funky.</b> Et au moins, on peut faire une carte de synthèse plus précise, adieu le planisphère riquiqui où on ne voit rien du tout.<br />
<br />
<i><b><br /></b></i>
<i><b> Histoire<br /> </b></i><br />
<u>Les Etats-Unis d’Amérique de Lincoln à Truman : politique et société.</u><br />
<br />
Difficile d'avoir un avis sur ce programme, parce que <b>tout à fait personnellement</b>, je préfère l'histoire de France. Donc même si ça peut être plaisant, ça m'aurait carrément fait chier de devoir me taper l'histoire d'un autre pays, surtout quand on a quasiment aucune notion dessus (alors que l'histoire contemporaine de France, bon, au fond on la connaît déjà). J'imagine le boulot monstre que ça va donner à certains (profs y compris). Donc j'aurais été un peu sceptique, là. <br />
<br />
<br />
Voilà, globalement je trouve ce nouveau progamme intéressant, quoique ambitieux (notamment en littérature). Il est loin d'être simple, mais il y a quand même de très bonnes choses (la philo déchire, les oeuvres théâtrales sont vraiment bien). Difficile pour moi de ne pas préférer le programme 2013 (facile, quand on a fini l'année)...Mais chaque programme contient des points forts et des trucs WTF. Au fond, j'envie quand même (un tout petit peu) les futurs khâgneux!<br />
<br />
D'ailleurs, si vous en êtes, que pensez-vous de ce nouveau programme? Inspiré, pas inspiré?<br />
<br />
<br />
<br />
<b>NB : à partir du 18 mai le blog repassera en mode privé; donc si vous voulez continuer à me lire mais que vous ne m'avez pas encore envoyé de mail pour faire partie des lecteurs du blog, vous pouvez le faire à : hypokhagneuse@gmail.com :)</b>EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-36353340177978872082013-04-15T15:48:00.000+02:002013-06-09T13:56:30.342+02:00Concours de l'ENS 2013 : LET'S DO IT AGAINPour cette année, je choisis de vous raconter mes épreuves sous forme d'une petite chronique, ça me changera de l'année dernière. <br />
<br />
<i>Lundi 15 avril : Géographie</i><br />
<br />
<b>8h15 :</b> Arrivée très tôt, encore une fois. Mais je suis bien obligée de prendre quatre bus d'avance au cas où il y ait une grève imprévue ou autre drame qui m'obligerait à briser les vitres pour prendre l'issue de secours.<br />
<b>8h30 : </b>Installation dans la salle. Comme une impression de déjà-vu. C'est parti pour de longues minutes d'ennui mortel, où les surveillants d'épreuve rabâchent mille fois leurs consignes.<br />
<b>8h40 : </b>Bon, mais ils les distribuent leurs feuilles ou quoi?<br />
<b>8h55 :</b> Cinq en-têtes de page remplies. Vous pouvez envoyer.<br />
<b>9h00 : Les espaces frontaliers sont-ils des espaces marginaux?</b><br />
<b>9h01 : </b>Tiens, les espaces frontaliers!<br />
<b>9h02 : </b>Allez, c'est parti. <i>"Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres".</i><br />
<b>9h30 : </b>Ma problématique vient d'apparaître sur ma feuille. Comme ça, sans prévenir. Et si j'avais le temps de faire une carte. Je veux dire : une BELLE carte?<br />
<b>10h00 :</b> Et la légende fut.<br />
<b>10h01 : </b>Je dégaine l'arme du jour : les crayons de couleur. <br />
<b>10h05 : </b>Merde, avec les frontières tracées sur le fond de carte, j'ai peur de me planter de pays. La loose, dans une épreuve de géo. Trompons l'ennemi en ne mettant que des figurés bien gros qui s'étalent sur la carte.<br />
<b>10h20 : </b>Carte faite. Emotion particulière en voyant mon barbouillage multicolore. <br />
<b>10h30 :</b> Attaquons la disserte, ce qui est quand même une autre paire de manches.<br />
<b>11h00 : </b>Pause goûter. Cette année j'ai opté pour des gâteaux qui ne font pas de bruit quand on les mange; niveau discrétion c'est quand même mieux que le type qui sort des gaufrettes et emmerde tout le monde.<br />
<b>11h45 : </b>Je ne suis pas fan de ce que j'écris, mais bon, maintenant que j'y suis hein. Tous les espaces frontaliers du cosmos sont en train d'y passer là. Surchauffe crânien en prévision.<br />
<b>12h30 : </b>De quoi on parle, déjà?<br />
<b>13h00 : </b>Le II) est rédigé, et presque tout le III). Serais-je....SERAIS-JE EN AVANCE?<br />
<b>13h02 : </b>Schématisation de l'espace alsacien en cours. Honnêtement, mes schémas déchirent.<br />
<b>13h05 : </b>...Mais je crois que je suis un peu HS là.<br />
<b>13h35 :</b> Surprise du jour, j'ai terminé mes trois parties à temps. Je vais même pouvoir me payer le luxe de méditer sur ma conclusion.<br />
<b>13h45 :</b> Je trouve pas de conclusion qui donne l'air méga intelligent. Tant pis, j'écris vite fait un truc et ils vont pas faire chier hein, j'ai déjà fait des croquis hyper mignons.<br />
<b>14h00 :</b> Le surveillant s'excite pour annoncer la fin de l'épreuve. Je remballe tranquillement mes dix milles crayons, feutres, stylos, règles, fluos. Y'en a pleins qui ont pas fait la carte. WTF?<br />
<br />
L'épreuve s'est étrangement bien passée...Enfin, pas de catastrophe comme je pouvais le craindre. Je n'ai sûrement rien fait d'extraordinaire, mais je crois que l'essentiel y est. <br />
Demain, Histoire, ça ne rigole plus.<br />
<br />
<br />
<br />
<i>Mardi </i><i>16 avril : Histoire</i><br />
<b><br />8h35 : </b>Arrivée en grandes pompes. Les trois surveillants, eux, sont habillés comme la veille. Peut-être qu'ils dorment avec les copies et les sujets?<br />
<b>8h55 : </b>Distribution des sujets. Comme je fais toujours, et parce qu'il faut bien s'occuper pendant les cinq minutes qui restent avant de pouvoir retourner la feuille, je déchiffre le sujet à l'envers. Je pleure de joie.<br />
<b>9h00 :</b> <b>Les Français et leur armée, 1851-1945.</b><br />
<b>9h05 : </b>Analyse et plan, check. Aucun mérite, j'ai plutôt bien bossé ce sujet, encore hier soir. Le tout sera de ne pas s'éparpiller. <br />
<b>10h30 :</b> J'attaque la rédaction, et je pille mon paquet de madeleines. Il faut des forces pour monter au front.<br />
<b>11h00 : </b>Quasiment personne n'a commencé à rédiger autour de moi. EH OH LES GENS ON PASSE HISTOIRE LA. En fait moi j'écris lentement, c'est pour ça...Du coup, je prends facile quatre heures (voir plus) pour tout rédiger...<br />
<b>12h00 :</b> L'illusion d'être en avance parce que le I) est envoyé. Sauf que j'ai juste 70 ans à passer encore en revue et deux guerres mondiales. Juste. <br />
<b>13h30 : </b>Je m'enlise dans la boue de Verdun. Ou comment tasser un truc aussi important que la Première Guerre mondiale en une sous-partie.<br />
<b>14h00 :</b> J'arrive douloureusement au III). Si je me coupe volontairement un doigt, je pourrais rentrer chez moi?<br />
<b>14h10 : </b>Coucou De Gaulle.<br />
<b>14h20 : </b>C'est long en fait, une disserte. <br />
<b>14h22 : </b>Bizarrement, la clarté du propos s'estompe peu à peu. Les dates disparaissent progressivement, l'écriture s'étale et puis si le correcteur connaît pas lui-même les différences entres les mouvements résistants, et bien tant pis pour lui.<br />
<b>14h35 : </b>Bon allez, arrêtons le massacre sur la fin de la guerre et la Libération. <br />
<b>14h45 : </b>Pour le geste, une petite conclusion pour aller au bout de ma vingtième page. De toute façon si j'ai fait de la merde avant c'est pas là que ça va s'arranger.<br />
<b>15h00 :</b> La surveillante est à deux doigt d'oublier de signaler la fin de l'épreuve. Non mais, le sketch quoi.<br />
<br />
Bref, aucun problème particulier sur cette épreuve, même si on ne peut jamais tout dire, et encore moins avec la même pertinence (une première partie qui envoie souvent du rêve et le III) qui prend le TGV pour arriver en 1945). J'étais au moins dans le sujet, difficile de faire autrement; et un gros poids qui s'enlève!<br />
Next : littérature, ça va être rock'n'roll. Baudelaire, si tu m'entends.<br />
<br />
<br />
<br />
<i>Mercredi 17 avril : Littérature</i><br />
<br />
<b>8h30 : </b>Arrivée. Troisième jour seulement et je suis déjà lassée du rituel "entrez-dans-la-salle-posez-vos-sacs-pas-de-trousse-sur-les-tables-remplissez-bien-les-en-têtes". <br />
<b>8h50 : </b>La surveillante lit mentalement le sujet avant de les distribuer. Décomposition de sa face et petit rictus du genre <i>"Oh putain les pauvres"</i>. Pas bon, tout ça.<br />
<b>8h55 : </b>La citation fait plus d'une ligne, c'est déjà ça. Mais on va pas s'emballer hein.<br />
<b>9h00 : "Dans le roman se réalise la reconnaissance de son propre langage dans un langage étranger, la reconnaissance, dans la vision du monde d'autrui, de sa propre vision. Dans le roman s'opère une traduction idéologique du langage d'autrui, le dépassement de son "étrangeté", qui n'est que fortuite, extérieure et apparente". Mikhail Bakhtine, <i>Esthétique et théorie du roman</i>.</b><br />
<b>9h01 :</b> Bien sûr, Bakhtine ne faisait pas partie de mes révisions (il faut bien faire des choix dans la vie). <br />
<b>9h02 : </b>Je suis un peu dégoûtée, parce que j'aurais adoré un sujet sur littérature et politique (mais quel intérêt, pour le jury, de donner un sujet passionnant? Hein?). Le roman, c'est pas que j'aime pas, mais pour Lamartine et Molière, on repassera.<br />
<b>9h05 :</b> Je le sens pas du tout. Mais bon allez, il y a des choses à dire, au moins. Pas comme un certain sujet de 2012...<br />
<b>9h45 :</b> La progression est lente est faible. A quelques tables devant moi, une fille en sueur lève la main pour demander des brouillons supplémentaires. OK.<br />
<b>10h00 : </b>Traduction idéologique de merde.<br />
<b>10h10 :</b> Je hais les Russes.<br />
<b>10h20 : </b>Bon les gars il serait peut-être temps de faire un plan CORRECT là. Ou au moins un plan. <br />
<b>11h15 : </b>Je suis un peu déçue, parce qu'avec tout le temps que j'ai passé à bosser cette foutue matière, tout ce que j'ai lu, relu pendant des heures...Ne m'aide pas vraiment. Quand je pense que j'ai passé des heures sur Lamartine! Si j'avais su!<br />
<b>11h30 : </b>J'ouvre ma dissertation avec une citation dont je ne suis pas absolument sûre qu'elle soit exacte. C'est bien parti, dis-donc.<br />
<b>12h00 : </b>Mon intro est nulle. Mais tout n'est (peut-être) pas perdu.<br />
<b>12h45 : </b>Adieu Lamartine, adieu Molière. J'ai adoré bossé avec vous cette année, j'espère ne pas vous avoir cité inutilement.<br />
<b>13h00 :</b> Grosse pénurie alimentaire, j'ai fini tous mes gâteaux.<br />
<b>14h00 : </b>Bon Dieu mais je répète dix fois la même chose!<br />
<b>14h01 : </b>Encore une heure. Je meurs. Même si mon III), bizarrement, me paraît mieux que le reste.<br />
<b>14h40 : </b>III) bouclé. Est-il vraiment nécessaire de conclure sur un sujet comme ça?<br />
<b>15h00 : </b>Copie rendue largement à temps. Je suis un peu dépitée, même si je sors en ayant eu l'impression de rendre quelque chose d'à peu près correct. Rien de honteux quoi. L'année dernière, j'avais torché l'épreuve en dix pages sans citer toutes les oeuvres, et en hors-sujet. Donc voilà.<br />
<br />
Première épreuve un peu ratée...Je crois. Enfin "ratée" est peut-être un peu exagéré, mais c'est simplement que je suis un peu déçue. Déçue du sujet, déçue surtout de ce que j'ai fait, et de m'avoir dû me rappeler aujourd'hui à quel point c'était pas mon fort, la disserte de littérature...<br />
Demain, philo, panique à bord.<br />
<br />
<br />
<br />
<i><b> </b>Jeudi 18 avril : Philosophie</i><br />
<br />
<b>8h40 : </b>Arrivée. Là, je fais quand même beaucoup moins la maligne que les autres jours. Avec la litté d'hier, je ne suis plus trop au top confiance. Je m'attends à tout.<br />
<b>8h55 :</b> Coup de stress au moment de recevoir les sujets. Je vois un mot, ouf, c'est toujours ça. Mais bon sang, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à le déchiffrer? Ils ont utilisés du papier plus épais ou quoi? C'est un coup monté? <br />
<b>8h59 :</b> J'en peux plus. Ca sonne. Mouvement général de feuilles qui se retournent.<br />
<b>9h00 : La cause. </b>Surprise!<br />
<b>9h01 :</b> L'effet de surprise est passé. Je suis juste TROP soulagée là. On est en plein dans le sujet, c'est classique de chez classique. Les idées me viennent, c'est déjà ça. <br />
<b>9h30 :</b> Je n'en reviens pas d'être aussi sereine. Je m'attendais tellement à un sujet tordu, que je me demande s'il n'y a pas un piège derrière tout ça. <br />
<b>9h55 : </b>Quand je réfléchis, j'ai tendance à me tripoter les cheveux. Je croise le regard méprisant d'une fille qui a l'air de se dire : <i>"Mais quelle pouffiasse celle-là".</i><br />
<b>10h30 : </b>J'attaque l'intro. Je m'applique, parce que je suis une bouse en intro.<br />
<b>10h32 : </b><i>"De tout temps les hommes se sont demandés..."</i>, non je rigole.<br />
<b>11h00 : </b>Se pourrait-il qu'enfin, j'écrive une disserte qui me semble potable, et ce sans gros coup de stress?<br />
<b>11h50 :</b> Le I) traîne en longueur. Hume et Kant, les théoriciens du jour, sont expédiés rapidement. Je trouve ça vraiment bateau et puis ça m'ennuie profondément (surtout). J'espère que ça ne sera pas trop pénalisant de ne pas écrire des tartines et des tartines de Kant.<br />
<b>12h00 : </b>A propos de tartine, c'est l'heure de manger.<br />
<b>12h10 :</b> Nietzsche arrive pour casser la gueule à tout le monde. <br />
<b>13h05 :</b> Si on pouvait me brancher du sucre en intraveineuse ce serait quand même plus pratique. <br />
<b>13h30 : </b>Coucou Spinoza et ta pierre qui roule.<br />
<b>13h50 : </b>Pause. J'en ai un peu marre d'écrire là. Je me répète sans cesse, je sais plus ce que je dis. Comme dirait un grand homme de la chanson française : <i>"Tu te laisses aller"</i>. <br />
<b>14h00 : </b>J'ai mis du Napolitain sur ma copie, damned.<br />
<b>14h30 : </b>Eh bien, si on a pas compris que l'homme était libre, c'est qu'on raté un épisode.<br />
<b>14h40 : </b>J'ai accéléré un max de peur d'être en retard, du coup je suis encore en avance. Bon, concluons sans plus tarder.<br />
<b>15h00 : </b>"LEVEZ-VOUS". Oui bon CA VA, on va pas coucher là, hein!<br />
<br />
Bilan, grosse surprise de la semaine, parce que j'avais peur de tout planter, et en fait ça s'est bien passé. Trop bien, peut-être? Peut-être n'ai-je pas vu la vraie difficulté du sujet? Peut-être qu'en fait j'ai grave écrit de la merde? En tout cas, j'ai écrit des trucs hyper bateau, mais je pense que ça sera un peu le cas de tout le monde avec ce sujet...Bref, je suis contente. Et soulagé. Il ne reste plus grand chose quoi.<br />
Demain : langue. BLAGUE.<br />
<br />
<br />
<i>Vendredi 19 avril : Langue étrangère</i><br />
<br />
<b>8h30 : </b>Arrivée. Dernière épreuve de la semaine, enfin. Et c'est pas dommage.<br />
<b>8h50 : </b>La surveillante réexplique qu'il faut bien ouvrir son sujet et chercher la langue qui correspond à notre épreuve, et pas une autre. Non, sans rire, je peux pas composer en arabe? <br />
<b>8h55 :</b> L'information figure également sur l'en-tête du sujet. Juste au cas où. <br />
<b>8h59 :</b> Le sujet d'espagnol se trouve APRES arabe et chinois, c'est quoi cette histoire? Ouvrons à la page 8.<br />
<b>9h00 : Miguel Unamuno, <i>En torno al casticismo</i>, 1895. </b><br />
<b>9h01 : </b>WHATTTT? Un texte du 19e siècle, et un TEXTE D'IDEES? <br />
<b>9h15 : </b>Lecture du texte. Le type a fumé un joint en écrivant ça. J'aurais dû faire pareil avant de venir! Mais qu'importe, j'ai déjà ma problématique, niark niark.<br />
<b>9h30 : </b>Attaquons la version, qui à première vue, à l'air quelque peu coriace.<br />
<b>10h00 : </b>Confirmation. Quelle est cette étrange syntaxe?<br />
<b>11h30 : </b>La version commence à me faire sérieusement de la résistance, la fourbe. C'est légèrement le passage le plus complexe et le plus abstrait du texte. Ils se sont pas foutus de nous, à l'ENS.<br />
<b>11h50 : </b>La version a lâché prise, il était temps. Recopiage en vitesse, de toute façon ce texte ne peut pas être vraiment clair en français. <br />
<b>12h00 : </b>Le temps commence à passer un peu trop vite. Mais tant pis, j'attaque mon stock de nourriture. L'heure c'est l'heure. Mon voisin de gauche, lui, termine son troisième sandwich -certains ont besoin de plus de protéines. <b><br />12h05 : </b>Petite promenade dans les autres sujets. Le texte japonais à l'air bien. Les anglicistes, eux, ont <i>Les Raisons de la colère**.</i> Y'a pas une légère injustice, là? <br />
<b>12h15 :</b> Trois madeleines plus tard, je cherche le plan. Le I) tombe comme par magie, mais le reste se fait un peu désirer. <br />
<b>12h50 : </b>Oh oh, je suis un max en retard là. Qui c'est qui n'aura encore une fois pas le temps de relire sa copie et de corriger toutes ses fautes de grammaire?<br />
<b>14h00 : </b>II). VITE.<br />
<b>14h30 :</b> VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE VITE.<br />
<b>14h35 : </b>Je n'ai jamais torché un III) aussi rapidement. Le correcteur va rien comprendre à sa life en me lisant. Pourtant, l'idée de base déboîte. Mais voilà, <i>à la base</i>, quoi.<br />
<b>14h45 :</b> Bon, la conclusion passe au hachoir, là, mais tant pis. J'ai terminé à temps, essayons de repérer les fautes embusquées.<br />
<b>14h55 :</b> Damned, j'ai pas fini ma relecture, mais j'ai pu constater que j'avais inventé plusieurs mots au passage.Va-t-on apprécier cette initiative d'enrichissement de la langue hispanique?<br />
<b>15h00 :</b> Allez, BON WEEK END les surveillants, à la semaine prochaine. Sortie en fanfare pour cette fin d'épreuve. C'est con, j'aurais bien terminé aujourd'hui...<br />
<br />
J'aurais espéré un texte plus simple, mais bon on ne peut pas tout avoir dans la vie. La philo c'était déjà presque cadeau, il fallait bien corser un peu l'affaire. Bref, c'est sûrement pas ma meilleure copie mais encore une fois je crois que l'essentiel est là. Et surtout, fini les grosses épreuves bien lourdes. YES.<br />
<br />
<i>**Les Raisins c'est encore mieux!</i><br />
<br />
<br />
<i>Mardi 23 avril : Latin</i><br />
<br />
<b>8h40 :</b> Arrivée en sueur, la faute au Gaffiot qui pèse un milliard de tonnes.<br />
<b>8h45 : </b>Nouveau surveillant, nouvelles consignes de concours! Ah mais non, c'est les mêmes.<br />
<b>8h50 :</b> Foi et confiance absolue en moi-même. Parce que pour cette épreuve c'est tout ce que j'ai.<br />
<b>8h55 : </b>Je suis même sûre que je pourrais faire la version de grec, on verrait pas vraiment la différence. <br />
<b>9h00 : Virgile, <i>L'Enéide</i>.</b><br />
<b>9h01 :</b> OK. J'aime pas Virgile, déjà, ça me gonfle. Youpi, joie et fleurs!<br />
<b>9h20 :</b> Je bloque déjà à la phrase 2. <br />
<b>9h50 : </b>5 lignes en une heure. Je suis large.<br />
<b>10h00 : </b>Encore 25 lignes, et j'ai déjà faim! Le latin, ça vous puise jusqu'au plus profond de vos entrailles. Faisons le plein de glucides et de graisses saturées.<br />
<b>10h30 : </b><i>Toto namque fremunt condensae litore puppes signaque ferre jubent, retinet longaeuus haruspex fata canens.</i> J'en étais sûre!<br />
<b>10h35 :</b> Je ne suis pas sûre de comprendre les prédictions du devin. Et si j'inventais un peu, pour faire une phrase bien française?<br />
<b>11h00 : </b>Je suis fatiguée de feuilleter le dictionnaire pour presque chaque mot. Devant moi, une fille qui n'ouvre presque jamais le dictionnaire. Génie ou coup de bluff? Je n'arrive pas à trancher.<br />
<b>12h00 : </b>Brouillon terminé. Je t'ai descendu le texte d'un coup là. D'où une traduction très très approximative des dernières lignes (mais bon, une fois qu'on a le verbe et le sujet, hein, on peut se permettre quelques réinterprétations).<br />
<b>12h05 : </b>Début de recopiage très positif. La première phrase me semble impeccable.<br />
<b>12h10 : </b>Deuxième phrase, et toute cohérence disparaît. <br />
<b>12h30 :</b> Franchement, ils ne pouvaient pas se tenir tranquilles, ces Etrusques! Ca vous fait des révolutions à tout va, ces gens-là.<br />
<b>12h35 : </b>Vite vite, ce serait trop bête de ne pas recopier la version jusqu'au bout, et de priver le correcteur d'une bonne tranche de rigolade. <br />
<b>12h55 : </b>Done. Relecture. Mais c'est parfaitement français tout ça. Après, quant à savoir ce que ça veut dire...<br />
<b>13h00 : </b>FIN! <br />
<b>13h01 : </b>Je rêve, il y a des filles qui continuent à écrire alors que l'épreuve est terminée. Et personne ne leur dit rien! Eh oh, les surveillants, on se réveille là!<br />
<b>13h02 :</b> Alors que je signe pour sortir, certaines ne se sont toujours pas arrêtées. Euh, alors en fait moi je me casse pour finir à temps, et après les autres prennent tranquillement le temps de finir? On est où là? <br />
<b>13h03 : </b>Je rends les armes. Adieux, surveillants qui ne surveillent pas, et cette fois je ne vous dis pas à l'année prochaine!<br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com28tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-85150597790426315582013-04-14T19:30:00.000+02:002013-04-14T19:43:35.853+02:00LET'S GOJe suis toute excitée à l'idée de commencer demain. Bon, évidemment, je flippe un peu (beaucoup) pour cette première épreuve, puisque la géo est précisément LA matière que j'aimerais ne pas trop planter, et qui pourtant dans bien de ses aspects s'apparente plutôt à une opération kamikaze qu'à une épreuve de concours. Mais bon. Il va falloir au moins sauver les meubles, essayer de faire une carte, et pourquoi pas avec une légende structurée, et, soyons fous, un ou deux croquis dans la disserte. Bref, ces cinq heures risquent d'être vraiment intenses, peut-être même les plus intenses de toute la semaine. Parce qu'après tout, 6H pour composer une disserte, c'est carrément pépère -ce dont je n'avais pas conscience avant de devoir faire des dissertes + carte en 5H. Au moins, on sera débarrassés.<br />
<br />
Quant au reste, je flippe beaucoup moins. Sauf la philo (faut pas déconner), je me demande ce qu'il vont nous pondre cette année...L'année dernière a eu son lot de (mauvaises) surprises par rapport aux sujets (<a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/2012/04/concours-de-lens-journees-1-6-ou.html" target="_blank">REMEMBER HERE</a>), et je suis a peu près sûre qu'on y coupera pas non plus. Mais cette fois, je suis mieux parée. Et j'ai acheté des wagons de gâteaux et de friandises pour bien détourner mon attention de ma deuxième partie. A moins que ce ne soit pour rester concentrée.<br />
<br />
Du coup, j'ouvre à nouveau le blog en mode public, jusqu'à la fin du concours. Plus on est de fous...Voilà. Si vous êtes khâgneux de passage par ici, n'hésitez pas à partager votre rage (ou joie?); j'aurais encore une fois beaucoup de plaisir à lire vos commentaires ainsi que les récits de mes <a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/2012/04/concours-de-lens-journees-1-6-ou.html" target="_blank">autres</a> <a href="http://voyagesinitiatiques.blogspot.fr/" target="_blank">collègues</a>.<br />
<br />
<b>Allez, à demain!</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://media.tumblr.com/tumblr_m4wmujqL0f1qf1ln8.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://media.tumblr.com/tumblr_m4wmujqL0f1qf1ln8.gif" /></a></div>
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-41209814401827332752013-04-07T14:38:00.000+02:002013-04-07T14:38:29.288+02:00"Préparation militaire et mutations guerrières".Ce week-end est placé sous le signe de la relâche. Ma solution, pour ne pas stresser, est de ne pas me fixer d'objectifs...Pas de listes, de plannings, rien; à peine si je prévois vaguement le matin ce que j'aimerais faire dans la journée. Si je le fais, tant mieux; sinon...tant pis. <br />J'ai donc pas mal avancé les premiers jours en révisant la litté (les différents axes du programme + les exemples hors programme), la géo, l'histoire. Je n'ai pas encore ouvert mon classeur de philo, je me garde ça pour la semaine prochaine. <br />C'est assez dur de ne pas céder au stress, je garde donc constamment à l'esprit que <i>ce n'est pas cette semaine que je vais opérer je ne sais quel miracle.</i> Je crains tellement les révisions fastidieuses et inutiles que bilan, je révise carrément moins que prévu. <br />On verra si c'était ça le truc.<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/ht7mxF9XZiA?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-87956192407662843802013-03-29T20:01:00.000+01:002013-03-29T20:03:13.142+01:00Les révisions, ce fléau pour l'esprit.Je finis les cours demain matin. Il était temps, ces trois dernières semaines ont été extrêmement longues...Surtout cette semaine, où je terminais tout le temps vers 18h-19h (merci les dernières khôlles passées à la va vite!), autant dire que je n'ai pas beaucoup bossé à côté. Or là, ça y'est, je vais devoir à nouveau me plonger pour deux semaines de révisions intenses...J'ai presque hâte, mais en même temps je balise à mort en pensant à toutes les choses à voir et à revoir pendant ce laps de temps. <br />
<br />
La grande interrogation qui se pose à présent, pour tout khâgneux qui se respecte, est la suivante : COMMENT organiser ses fichues révisions sur ces deux semaines? Vaste question. L'année dernière, j'ai démarré au quart de tour en essayant d'avaler le maximum de connaissances supplémentaires, ce qui était une (immense) erreur je crois, pour deux raisons principales :<br />
a) J'étais déjà crevée / démoralisée à la fin de la première semaine.<br />
b) J'ai oublié pas mal de choses au passage, révisé des trucs totalement inutiles, au lieu de <i>revoir </i>mes cours et de les approfondir. Bref, ce n'est pas dans ces deux semaines qu'il faut chercher à apprendre de nouvelles choses. Tout est déjà fait, à ce moment de l'année.<br />
Le pire, c'est que j'en avais déjà conscience à cet instant précis, <a href="http://hypo-khagne.blogspot.fr/2012/04/implosion-cerebrale.html" target="_blank">si on se réfère à cet article</a>. Franchement, quand je lis ça aujourd'hui je me gausse. Ah, innocente khâgneuse que j'étais. Bilan, j'étais relativement mal préparée au concours; les sujets m'ont totalement déstabilisée et j'ai pondu des trucs vraiment minables.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://25.media.tumblr.com/19ea63d6c1cf73ca4545718920d4da16/tumblr_mj791aqzuR1rhuy1vo1_500.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="161" src="http://25.media.tumblr.com/19ea63d6c1cf73ca4545718920d4da16/tumblr_mj791aqzuR1rhuy1vo1_500.gif" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i><span style="font-size: x-small;">Comportement à l'efficacité relative.</span></i></span><br />
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Enfin c'est bien beau de faire une critique rétrospective sur mes révisions, mais du coup je ne sais pas trop quelle méthode adopter cette fois-ci. Faire des demi journées de boulot? Ca me semble impensable. Un jour sur deux? Alterner avec des sorties? Tout lâcher passé 17H? Laisser passer les week-end tranquille? Khâgneux qui me lisez, comment allez-vous vous organiser, personnellement?<br />
<br />
<br />
<br />
</div>
</div>
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-50907037218626906642013-03-23T18:38:00.002+01:002013-03-23T18:45:36.506+01:00Nouvelles turbulences en prévision.Plus que trois semaines avant le concours. C'est fou, je ne réalise pas encore. J'ai l'impression d'avoir encore tant à faire, à apprendre -ce qui est en fait plus qu'exact, dans la mesure où le programme d'histoire n'a toujours pas été bouclé par le prof (oui, c'est possible). J'ai trois semaines pour ingérer toute la Seconde guerre mondiale, soit l'un des morceaux les plus importants du programme, donc j'angoisse carrément pour le concours...Parce qu'évidemment, du même coup, je n'ai pas eu l'occasion de m'entraîner à faire une disserte couvrant l'ensemble de la chronologie...Bref, c'est la merde pour l'histoire. J'ai l'impression de partir plus ou moins pénalisée pour cette foutue épreuve -même si je vais essayer de rattraper le retard pendant les révisions.<br />
<br />
Ce week-end est tellement plein à craquer niveau boulot que j'en ai presque envie de rire (mais d'ailleurs, pourquoi parler de week-end un samedi à 18h30?). J'ai encore deux dissertes à boucler, un commentaire à faire, une belle version de latin (qui passera probablement aux oubliettes, pardon Virgile), de l'histoire à lire et à ficher, de la litté à bosser...Enfin bon, à ce rythme là, ça n'en finit plus quoi. Si seulement il n'y avait pas The Voice pour me détourner de la critique kantienne de la métaphysique. <br />
<br />
Côté concours blanc, j'ai eu plutôt de bons retours, et pour la première fois, des résultats homogènes (sauf, bien évidemment, en latin!). Je n'avais pas la sensation d'avoir franchement raté mes épreuves, mais j'ai été quand même très surprise de certaines notes (genre...15 en philo. <i>Euh. Est-ce bien ma copie, là?</i>). J'ai progressé quasiment partout, de façon presque inespérée si j'ose dire, et POURTANT, je n'ai pas l'impression d'être en mesure de réussir correctement le concours. Il paraît que je manque cruellement de confiance en moi. C'est vraiment débile, je sais. Et malgré tout, sur le papier, en considérant mes notes de CB, j'étais admissible à Lyon. C'est très étrange comme sensation, je me dis que j'ai <i>potentiellement </i>le niveau, finalement, mais que tout ça reste purement...illusoire. Je crois que le concours de l'année dernière m'a un peu traumatisée : chaque épreuve avait son lot de surprises, de stress -mais c'était aussi parce que j'étais mal préparée, c'est un fait. J'ai donc peur d'être tout autant déstabilisée cette année, une fois les sujets ouverts, et de faire n'importe quoi. Je n'ai pas confiance en moi, c'est affolant. Ah et puis, je ne me suis absolument pas préparée aux oraux, de toute façon, puisque dans ma tête je ne pouvais pas être admissible de toute façon. Donc c'est un peu l'impasse. Mais le plus stupide, dans toute cette histoire, c'est que je ne fais toujours pas de l'ENS une ambition absolue...Alors oui, pourquoi tout ce cinéma? Je ne sais pas. Ca reste le concours de l'ENS. Que je repasse. J'aimerais donc me prouver à moi-même que je suis capable de faire mieux, de faire <i>vraiment</i> mieux. <br />
Il semble que doive admettre cette affreuse platitude : pour ce concours, je suis bel et bien mon propre ennemi.<br />
<br />
<span style="font-size: x-small;">Et <span style="font-size: x-small;">en plus,</span> je n'arrive pas à avancer Camus. <span style="font-size: x-small;">Vraiment t</span>rop déprimant. </span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/TJC8zeu3MHk?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;"><i>D'actualité.</i></span></div>
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-82221910051536319432013-03-02T11:52:00.001+01:002013-03-02T11:54:26.212+01:00Bilan C'est la première fois, je crois, que je gère aussi bien mes vacances. Entendons-nous : d'ordinaire, j'oscille entre travail acharné et glande totale, ce qui fait que je ne suis jamais totalement satisfaite <i>-T'aurais dû bosser plus; tu n'as pas assez profité; tu es trop en retard; tu aurais bien pu sortir un peu.</i> Bref, je n'arrivais pas trop à trouver l'équilibre. La solution était toute simple, il s'agit juste de ne PAS SE PRENDRE LA TETE. Et de garder un minimum confiance. J'ai<i> conscience </i>du travail que j'ai accompli cette année, qui est désormais acquis pour le concours; et j'ai conscience aussi des quelques petites choses à améliorer.<br />
<br />
Bilan, je n'ai jamais été aussi zen; j'ai profité à fond de plusieurs soirées bien arrosées (et après deux mois si intenses et un concours blanc de folie, c'était une vraie libération); mais j'ai aussi commencé mes révisions. Tranquillement. J'ai fiché par exemple <i>Hommes et femmes dans la France en guerre</i>, et je poursuis maintenant deux autres bouquins sur l'entre-deux-guerres / Vichy. Il faut simplement que je me mette un peu plus sérieusement à la philo (!) et à la géo, mais j'avoue que pour ces deux matières, mes révisions sont un peu plus difficiles, éparpillées; j'ai peur de perdre du temps en révisant n'importe quoi. Mais c'est pas trop grave, je crois avoir réussi mon CB de géo, j'espère pouvoir m'en sortir pas trop mal en avril -malgré mon problème de temps sur cette épreuve. Sérieusement, qui a décidé que la géo se ferait en 5H alors qu'il faut produire une disserte + des schémas + un croquis + une légende? C'EST DE LA PERVERSION. <br />
<br />
Voilà, tout ça pour dire que dans quatre semaines précisément, j'arrête les cours; dans moins de deux mois, le concours est plié, alors ce n'est pas maintenant que je vais m'en faire, c'est certain -je me réserve ma dose d'angoisse pour la toute dernière de révision, ce sera amplement suffisant.<br />
<br />
<br />
<object height="55" width="220"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=62234925&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0">
<embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=62234925&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" height="55" width="220"></embed></object>EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-45616830382767262612013-02-23T14:52:00.001+01:002013-02-23T14:52:48.944+01:00Retour à la normale.Je suis franchement soulagée de pouvoir de nouveau écrire en toute liberté ici (j'avais vraiment peur de voir mon blog infiltré; et je tiens à mon petit anonymat sur la blogosphère...J'aurais été gênée que quelqu'un de ma classe vienne me trouver et me dise <i>"Ahhhhhhhhhhh mais c'est ton bloooooooooooooooooooooog!"</i>).<br />
<br />
Bref, je suis en vacances depuis hier et ça fait franchement du bien. J'ai passé un mois de janvier d'une longueur abominable, plongée dans des révisions de littérature et de philo. Puis il fallait enchaîner, après une série de DS, avec le 2e concours blanc...Et c'est particulièrement dur pour le moral de mettre un point final à une disserte de 15 pages faite en 6H, pour se dire finalement<i>"Bon, bah, je refais la même la semaine prochaine"</i>. <br />
Que dire de ce 2e concours blanc? Du bon, du moins bon, <i>as usual.</i> J'ai l'impression désagréable de stagner, de ne pas être au niveau d'une 3e année; en ayant <i>pourtant </i>fait des progrès indéniables. Je suis un cas désespéré en latin et en philo, c'est certain; mais mes notes de littérature ont explosé (façon de parler, puisque la prof n'est pas très généreuse dans sa notation). Je me raccroche un peu à la géo, même si là aussi j'ai un peu peur de me planter. Mais je reviendrai plus en détail là-dessus au moment de recevoir les notes, ce sera l'occasion de faire un vrai bilan avant le concours. J'espère juste de pas avoir de gros cartons à quatre semaines de l'échéance, sinon je n'ai plus qu'à me jeter du 4e étage (métaphoriquement, puisqu'il n'y a pas de 4e étage au lycée).<br />
<br />
En attendant, je vais profiter de mon week-end avant de réviser. J'ai envie de regarder pleins de films, d'écouter pleins de musiques, de lire pleins de choses (Gide, Camus, HERE I AM); et puis de DORMIR DORMIR DORMIR. Le tout en deux jours, oui parfaitement.<br />
<br />
<br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-39616011774232038592013-02-22T19:41:00.002+01:002013-02-22T19:41:57.987+01:00Something is changing, changing, changing.<b><span style="font-size: large;">A PARTIR DE CE SOIR, LE BLOG PASSE EN MODE PRIVE </span></b>(et sera de nouveau actualité régulièrement, au passage).<br />
<br />
<br />
<b>Si vous voulez continuer à me lire et que vous ne m'avez pas encore écrit, vous pouvez le faire à cette adresse : <i>hypokhagneuse@gmail.com</i></b><br />
<b>Pour tout ceux qui m'ont envoyé un email, vous recevrez une invitation pour continuer d'avoir accès au blog.</b><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/J9XwFecNXyU?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe><br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-16187999421442764972013-01-19T19:37:00.000+01:002013-01-19T19:41:53.601+01:00Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaireJe profite d'une pause dans mes révisions de littérature en prévision du deuxième concours blanc à venir (déjà!) pour dire à quel point j'aime étudier Lamartine. Il y a six mois, en découvrant les programmes, je me suis dit : "Quoi? <b>Lamartine?</b> Oh, non, pas <i>ce pleurnichard</i>...". Oui. Je n'étais clairement pas fan du romantisme, je l'avoue. Après tout on ne peut pas tout apprécier. Mais je m'en moquais avec une légère condescendance (revers de la bêtise); et c'était bien parce que j'en ignorais la véritable teneur, m'arrêtant à quelques clichés stupides qui ne constituaient au fond qu'une connaissance superficielle. C'est un peu dur d'admettre qu'on se laisse parfois prendre par des préjugés, des <i>a priori</i>. L'injustice est réparée, et c'est ça qui est beau dans la littérature. Finalement, l'étude des <i>Méditations poétiques</i> m'a révélé un Lamartine bien différent de ce que je pouvais en penser. Mais surtout, l'homme politique qui se cache derrière le poète (à moins que ce ne soit le poète derrière le politique) est absolument passionnant. J'ai été touché par ses qualités d'orateurs, la beauté de ses discours, sa façon de parler de l'homme et de défendre ses idéaux; c'était une époque assez formidable en la matière, qui me fait un peu rêver. Je repense à Hugo le tribun-poète, et je suis complètement fascinée.<br />
<br />
C'est tout ce que je voulais dire.<br />
<br />
<span style="font-size: xx-small;">(Je poste peu en ce moment pour cause de révisions, bien sûr, mais aussi parce que j'attends que le blog passe en mode privé!).</span>EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-67345629096925606012013-01-06T11:34:00.003+01:002013-01-06T11:50:31.089+01:00Do what the fuck you want to<b>Il était temps de reprendre les cours.</b> Bon, OK, très honnêtement, je n'ai pas une folle envie de retourner au lycée, et je ne suis pas fan du mois de janvier il-fait-froid-mauvais-vivement-l'été. Mais comme à chaque fois, pendant les deux semaines de vacances, je finis par trop me relâcher, et même s'il est plus que nécessaire de laisser tomber le boulot un moment, je finis par trop m'y habituer. Je finis toujours par me rappeler à quel point NE PAS BOSSER EST VRAIMENT GENIAL (!). Sauf que ce n'est pas le moment de penser à ça. Dans trois mois, j'aurai tout le temps de ne pas bosser, si ça me chante. Mais pas maintenant. <br />
<br />
Les fêtes sont passées, c'était bien sympathique, j'ai bien travaillé et je me suis bien reposée. Voilà. Mais là, janvier 2013; <i>here we are</i>. Les épreuves commencent en avril, autrement dit, concentration maximale à partir de maintenant. Non pas que j'attache la plus grande importance à ce concours...A vrai dire, après de (très) nombreuses réflexions à ce sujet, j'ai compris une chose : que si je n'avais pas l'ENS, ma vie n'en serait pas vraiment bouleversée. Oui, ça paraît idiot, voire carrément évident, dit comme ça; mais quand on a la tête perpétuellement plongée dans cette bêtise de concours, on n'y réfléchit pas forcément beaucoup. <br />
Or, le fait est que désormais, <b><i>je sais ce que je veux faire</i></b>. Certes, en ce qui concerne l'avenir, tout reste flou et incertain; ce n'est pas comme si j'avais eu une révélation un matin en me levant, style <i>BINGO, c'est CA que je veux faire de ma vie!</i> -quoique. Mais avoir admis que j'avais bien une certaine idée en tête est déjà un premier pas. En fait, je refusais intérieurement d'admettre que j'étais attirée par <i>tel</i> domaine et par aucun autre, tout simplement parce que la direction que j'aimerais prendre ne fait pas partie des grandes voies "royales", de celles qui vous déroulent des débouchés sur un plateau d'argent. Celles qui vous garantissent métier, salaire -ou du moins, gloire et mérite. C'est un peu ça le problème avec la prépa. On pense beaucoup "mérite". Honneur. Réussite. Bonne "situation". Tous ces mots sont beaux, évidemment; et j'imagine combien il est gratifiant d'être au sein d'une école prestigieuse (quelle qu'elle soit) après deux ou trois ans de travail acharné. Mais je ne veux pas non plus me voiler la face, et croire que je serai épanouie dans ces formations uniquement parce qu'elles sont prestigieuses, cotées, et "sûres". J'en ai surtout assez qu'<i>on me fasse croire </i>cela. Comme si notre bonheur futur ne dépendait que du niveau d'excellence académique atteint. Comme si faire une khâgne sans "rien derrière" était du gâchis. Du <i>"C'est dommage, quand même".</i> Or, bien sûr, tout est plus compliqué. <br />
Mon problème (et je crois que c'est un problème bien connu de tous) a toujours été de devoir choisir entre le coeur et la raison. Fais-ceci, ne fais-pas cela. Là tu seras bien, ici tu te planteras. Cette direction-ci est sûre, ce chemin-là bien obscur. Bref, vous avez saisi l'idée.<br />
<br />
Du coup, le concours a perdu pour moi sa dimension capitale, cruciale, disons son aspect <i>déterminant</i>. Il n'y a plus vraiment de "JE DOIS AVOIR L'ENS". Gardez simplement le "Je veux", "J'aimerais". Par contre, ce que je dois <i>vraiment</i> faire, c'est tout donner pour ces trois derniers mois. Ce n'est pas tant que je veuille obtenir l'ENS à tout prix, on l'aura compris. Mais je ne veux surtout pas avoir de regret. Si je devais penser un seul instant que j'aurais pu faire mieux, mieux travailler, je serais forcément très déçue. La seule idée que je n'étais pas vraiment à fond pour ce concours me serait insupportable. C'est le côté compétitrice qui ressort, en fait. Au fond je veux le gagner, ce "mérite"; par mon travail et mon investissement personnel...<br />
Mais surtout, désormais, je veux avoir le courage de ce que je veux vraiment faire; ce n'est pas le plus facile, cela nécessitera sûrement beaucoup plus d'efforts et de convictions, mais j'ai l'impression que sans ça, tout ce que j'aurais accomplis jusqu'à présent n'aura pas vraiment eu de sens. Il faut se parer contre les opinions et les "voix" extérieures, et n'écouter que la sienne. C'est mon objectif pour cette année.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>Doubts will try to break you<br />
Unleash your heart and soul<br />
Trouble will surround you<br />
Start taking some control</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Stand up and deliver<br />
Your wildest fantasy<br />
Do what the fuck you want to<br />
There’s no one to appease</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<object height="55" width="220"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=60946208&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0">
<embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=60946208&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" height="55" width="220"></embed></object>
<br />
<span style="font-size: xx-small;">LA chanson qui illustre ce nouvel état d'esprit.</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-size: large;"><b>A partir du <u>22 février</u> le blog basculera en mode privé. Ca fait longtemps que je voulais le faire...J'ai envie de</b> <b>savoir qui me lit, surtout depuis que les stats du blog ont considérablement augmentées. Au départ, ce blog était très ouvert, mais il tend à devenir de plus en plus personnel, je préfère donc savoir à qui j'ai affaire :). Je l'ouvrirai peut-être à nouveau pendant la période des concours.<br />Si vous voulez donc continuer à me lire, envoyez-moi votre adresse e-mail sur <a href="mailto:hypokhagneuse@gmail.com">hypokhagneuse@gmail.com</a> pour que puisse vous ajouter à la liste des lecteurs ;)</b></span><br />
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-38745133440114065532012-12-16T12:32:00.000+01:002012-12-16T12:33:40.659+01:00Concours blanc, n.m : qui compte pour du beurre.Ce premier concours blanc, en chiffres :<br />
<br />
<b>39h </b>d'épreuves<br />
<b>4</b> stylos bic<br />
<b>1</b> blanco<br />
<b>23</b> feuilles doubles<br />
<b>30</b> pages de brouillon<br />
<b>500</b>g de gâteaux <br />
<b>3</b> bouteilles d'eau<br />
<b>140 </b>min à regarder par la fenêtre<br />
<b>4</b> ongles en moins<br />
<b>18 </b><i>"Putain, je comprends rien"</i><br />
<b>X </b>heures de révisions<br />
<b>5</b> dissertations<br />
<b>1</b> semaine <u>avant les vacances</u> (!)<br />
<br />
<br />
EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7912650546490955571.post-88293538533473547312012-12-05T19:12:00.001+01:002012-12-05T19:15:28.479+01:00Et c'est pas fini (!)Deux épreuves de passées (latin et littérature). La version de latin est était une bonne <i>blague</i>, comme bien souvent dans cette matière, et, <u>définitivement</u>, ça ne pourra jamais coller avec Virgile. <br />
Ce week-end je publierai un billet pour évoquer mon épreuve de littérature d'aujourd'hui, qui était un moment de<i> lolitude</i> extrême -et de solitude aussi. Comme vous le savez sûrement si vous avez l'immense honneur d'user vos neurones pendant 6h sur une dissertation, pendant cet immense (mais très court) laps de temps, on passe par un peu tous les états psychiques possibles et imaginables. Allant du <i>"Bon sang, je suis géniale!"</i> à<i> "OH MON DIEU CA NE VEUT RIEN DIRE, PLEASE GOD SAVE ME". </i><br />
Bref, ce matin, après trois bonnes heures à passer des coups de râteau dans mon cerveau pour en extirper quelques idées intéressantes, j'en avais ras-le-bol; et au moment de rédiger ma disserte, j'avais plutôt envie de faire <i>ça</i> avec mes feuilles de brouillon :<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://media.tumblr.com/tumblr_m4t8ydjPo71rqso10.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://media.tumblr.com/tumblr_m4t8ydjPo71rqso10.gif" /></a></div>
<br />EMhttp://www.blogger.com/profile/10838984614961197512noreply@blogger.com1