jeudi 26 août 2010

L'art de la pré-rentrée.

"Quel bilan tirez-vous de votre été studieux, à quelques jours de l'entrée en hypokhâgne?"


Et bien, tout d'abord, j'ai énormément lu.




Je me suis aussi penchée sur des problèmes de société (important).



Après, je pense m'être vraiment centrée sur les choses importantes.



Sans oublier l'essentiel, c'est à dire apprendre à cultiver à la fois son esprit et son corps dans la plus parfaite harmonie; afin d'appréhender au mieux la rentrée et le travail qui suivra. En hypokhâgne, on ne réussit pas comme ça, en claquant simplement des doigts! Bref, j'ai bossé dur.





Jeudi 2 septembre, je t'attends.





lundi 23 août 2010

Le début de la fin.

Bravo à vous si vous êtes tombé (un peu par hasard, je pense) sur ce blog. Maintenant que vous êtes là, et que je vous impose la lecture de ce post depuis déjà trois lignes, pourquoi ne pas continuer? Surtout que d'ici une dizaine de jours, ça va valser pour tous les futurs hypokhâgneux, cuvée 2010-2011. Et en choisissant d'entrer en hypokhâgne, j'avoue que je ne sais pas vraiment dans quoi je me suis lancée, même si j'ai lu avec grand plaisir les blogs de Camille et Colombe, qu'on ne présente plus, et qui m'ont donné envie de partir moi aussi dans cette (folle) aventure que représente la prépa.

Pour l'heure, c'est donc pleine d'angoisses et d'appréhension que j'attends la rentrée. Pourtant, je n'ai pas tant de raisons d'avoir peur, ou disons plutôt que j'ai moins de raisons que d'autres : alors que certains vont devoir partir à la découverte d'une autre région, prendre un appart ou loger à l'internat, moi je ne quitte ni ma ville, ni mon petit-chez-moi-bien-tranquille-pépére. Je ne suis qu'à 1/2h de bus de mon futur lycée.
Malgré tout, je sens une pression qui monte au fur et à mesure que la date fatidique se rapproche. Peur de la nouveauté, de l'inconnu, de me retrouver seule dans une classe de 40, sans mes amis ni mes repères habituels; peur de cette idée que "désormais, tu commences une nouvelle vie, faudra bien t'y faire ma grande". On quitte la chaleur des années lycées pour les années prépa.
Et concernant la prépa, il vaut bien le dire, on entend tout et n'importe quoi. Alors quoi penser, parmi ce fatra d'idées reçues et de préjugés? Est-ce si dur que cela? Est-il possible de s'en sortir, de ne pas déprimer? Ceci dit, après avoir lu tous ces témoignages d'hypokhagneuses dont l'expérience est plutôt positive, je me sens un peu plus confiante moi aussi.

Autre petit bémol : j'ai la sensation d'entrer en prépa les mains dans les poches. Sérieusement. La liste de bouquins à lire était siiiiiiiiiiiiiiiiiii longue que je ne l'ai même pas terminée. J'ai repéré quelques romans déjà lus, acheté et lu quelques autres (les plus courts, feignasse que je suis), mais à part ça...Je ne parle pas de l'histoire, encore moins de la philo. Comme si je pouvais avoir le courage de passer mes derniers jours d'innocente quiétude à ouvrir "Opuscules sur l'histoire" de Kant où "l'Introduction à l'histoire de l'Occident médiéval". Et puis je suis sûre que personne parmi mes futurs camarades hypokhâgneux n'aura lu la totalité des livres demandés.
Du moins j'espère.