mercredi 28 décembre 2011

Christmas blues.

Nous sommes le 28 décembre et je réalise à peine la montagne de boulot qui m'attend d'ici la rentrée. Je ne comprends pas vraiment (ou plutôt si, je comprends que je n'ai pas fait grand chose ces derniers jours et que je me suis laissée porter par les fêtes de Noël). Mais autant ça ne me dérange pas de bouquiner de la philo, un peu d'histoire, pourquoi pas un peu de littérature, autant j'ai envie de vomir à l'idée de d'apprendre mon vocabulaire de latin, de faire mon thème et mon exposé d'espagnol. Et le mois de janvier sera certainement encore plus stressant, avec la reprise des DS hebdomadaires et l'impossibilité de lire quoi que ce soit tant les cours et le reste prennent du temps. Non, franchement, la khâgne c'est fatigant à la longue. C'est génial, mais c'est usant. C'est long, c'est répétitif, il faut sans cesse faire face à ses découragements et ses pertes de motivaiton; sans cesse relativiser et trouver les moyens de s'apaiser.
Je suis de nouveau un peu blasée, peut-être parce que les fêtes sont bientôt terminées, pour ne laisser que le froid glacial et le temps morne de l'hiver. Avec cette impression que le tunnel est encore bien long jusqu'à la lumière, jusqu'au printemps, jusqu'au concours, jusqu'à la fin de la prépa.
Faut que je m'y remette.


mercredi 21 décembre 2011

Appuyer sur pause.

14 heures. Surveiller et Punir, page 32, emmitouflée dans deux gros pulls en laine et une incroyable superposition d'écharpes.
CE SONT LES VACANCES!!! Et ce n'est pas un méchant rhume qui gâchera mon plaisir (bien qu'il soit relativement ardu de lire sans baver ses microbes sur les pages à coup d'éternuements compulsifs). Au moins cela me donne une bonne raison de rester tranquillement chez moi, de pousser le chauffage à fond et de manger des chocolats (de quoi me remplumer un peu après le concours blanc durant lequel j'ai perdu 3 kg...).
J'ai une MONTAGNE de trucs à faire, à bosser, et à lire surtout; je dois avaler le livre de Foucault et intégrer au maximum la philosophie hégélienne (bonjour l'angoisse, au passage). Mais j'ai le temps, je peux me planquer un peu derrière l'ordinateur, rêvasser devant la fenêtre, regarder un film ou faire des cookies. Cet abaissement de rythme (j'aime bien employer le terme d'abaissement, sachant que je bosse quand même 5 ou 6h dans la journée...haha) me fait vraiment du bien.
Voilà voilà. En fait, rien de neuf sous le soleil (si l'on peut dire).
Un des trucs les plus cools en prépa c'est justement ces moments où l'on y est pas, et où tout semble avoir une saveur particulière.


mercredi 14 décembre 2011

WTF?

Je suis toujours la première à dire qu'en prépa il faut apprendre à relativiser, dédramatiser chaque situation, prendre du recul et ne pas faire une montagne de rien.
Sauf que là je me suis pris une bonne claque au concours blanc de philo, et ça m'a foutu un tel coup que j'en ai séché mes cours de l'après-midi (pour filer chez moi, m'en prendre à la terre entière en râlant et errer devant l'ordinateur, quelle preuve de maturité et de recul). C'est difficile de mettre tout le temps en application les beaux principes qu'on lance dans ses propres discours. Bon.
Et maintenant je fais quoi? Je me sens triste, je me sens nulle, j'ai l'impression que mon travail ne paie pas, que je bosse pour rien et que je ne progresserai jamais. Pourtant je mets tant de bonne volonté dans mon travail, j'essaye toujours d'être optimiste et d'aller de l'avant, je trouve ça presque...injuste.
En fait je crois que mon ego (qui commençait peut-être à trop se développer?) a prit un méchant coup par la gueule, et je suis quand même forcée de reconnaître -avec un peu de mauvaise foi, que ma dissertation de concours blanc n'était pas, effectivement, une grande réussite.
J'en ai ras-le-bol. Je voudrais tellement réussir.

C'est pas grave, au fond. Ca ira mieux demain. Ce genre de petite blessure ne heurte que l'orgueil au fond, et même si la pilule reste dure à avaler, il faut bien que je l'accepte et que j'admette mon échec. C'est super difficile d'apprendre à ravaler sa petite fierté; l'avantage avec la khâgne c'est que ça donne plus d'une fois l'occasion d'en faire l'expérience...

dimanche 11 décembre 2011

Ayéééééééééééééééé...

...c'est terminé.
Je n'ai pas spécialement envie de faire de bilan de ce premier concours blanc, tant je reste mitigée quant à mes diverses productions. Je sais que j'ai bien géré certaines épreuves, et que j'ai complètement planté d'autres. Mais bon, c'est fini et c'est tout ce qui compte.
Paradoxalement, j'aurais préféré que le concours blanc se termine la semaine prochaine, histoire de commencer les vacances sereinement. Au lieu de ça, je dois retourner demain en cours, avec un DS de latin dans les dents et un exposé d'anglais à faire. Gé-nial.
Franchement, j'aime autant l'ambiance des concours, où le stress des épreuves se mêle au sentiment de satisfaction ou de soulagement, et où tout le monde est solidaire. C'est très particulier, mais ça à un côté vraiment plaisant.
Sinon, malgré cette avalanche de devoirs et de traductions latines que j'avais à faire ce week-end, j'ai vraiment fait un break dans mon rythme de travail. Autant dimanche dernier j'avais passé environ 10h d'affilée à réviser, autant là je me suis gentiment laissée vivre, ouvrant de temps en temps le Gaffiot ou mes listes de vocabulaire. Parce qu'après tout, je m'en tape du latin, complètement. Je ne vais pas culpabiliser de ne pas gâcher mon week-end à bosser une matière dans laquelle je suis de toute façon nulle.

Donc voilà, j'attends maintenant les vacances avec impatience, pour pouvoir reprendre/commencer de nouvelles lectures, travailler tranquillement sans me prendre la tête, et alterner avec quelques sorties et moments de fête en famille. Je commence même à faire une liste des choses qu'il faut absolument que je fasse quand j'aurai fini la prépa; et bien ça m'aide pas mal à relativiser et à avancer. J'ai désormais plus que jamais envie de me consacrer pleinement, dans un futur proche, à mes passions, à ce que j'aime vraiment; mais je veux aussi  me dépasser dans ce que je fais actuellement, et ça me motive toujours plus pour essayer de faire une super khâgne (sauf quand il s'agit de latin, on aura compris).

Allez, forçons-nous à traduire encore quelques vers de Sénèque.



En boucle pour garder le moral.

mercredi 7 décembre 2011

J'fous rien...Je rêve à la fenêtre. Un jour, faudrait que j'm'y mette...

Petite pause pendant le concours blanc. Et ça fait un bien fou. Cela faisait deux longues semaines que je n'étais plus qu'une boule de nerfs, de stress et d'angoisse, débordée par les révisions et les khôlles qui tombaient les unes après les autres. Le week-end dernier, j'ai dû jongler pendant des heures et des heures entre le programme de littérature (apprendre par coeur des vers de Villon, mon Dieu que c'est instructif), et les cours d'histoire (dont l'épaisseur était effrayante). Enchaîner les "grosses" épreuves en plus des révisions, c'est assez épuisant. J'ai cru que j'allais perdre la tête...Et puis finalement, c'est passé. Mercredi libre pour préparer les deux dernières épreuves; je me suis suis octroyé une grasse matinée pour dormir et me vider la tête...Sans quoi elle aurait probablement explosée comme un vieux fruit en décomposition.
Cet après-midi, nouvelle séance de boulot pour l'épreuve de latin et d'option; ce n'est pas gagné mais le plus dur est derrière moi. Je vais essayer (non, je dois) prendre tout cela le plus sereinement possible, et même si la semaine prochaine sera encore difficile avec des exposés et des DM à rendre, au bout du chemin il y aura cette chose merveilleuse, magique, incroyable : les vacances.

Bon courage à tous les (hypo)khâgneux, pour tout concours blanc, partiels et autres examens, quoi que vous fassiez, où que vous soyez. J'ai bien conscience qu'il n'y a pas qu'en prépa que c'est la galère.




Relativiser en musique.