vendredi 29 mars 2013

Les révisions, ce fléau pour l'esprit.

Je finis les cours demain matin. Il était temps, ces trois dernières semaines ont été extrêmement longues...Surtout cette semaine, où je terminais tout le temps vers 18h-19h (merci les dernières khôlles passées à la va vite!), autant dire que je n'ai pas beaucoup bossé à côté. Or là, ça y'est, je vais devoir à nouveau me plonger pour deux semaines de révisions intenses...J'ai presque hâte, mais en même temps je balise à mort en pensant à toutes les choses à voir et à revoir pendant ce laps de temps.

La grande interrogation qui se pose à présent, pour tout khâgneux qui se respecte, est la suivante : COMMENT organiser ses fichues révisions sur ces deux semaines? Vaste question. L'année dernière, j'ai démarré au quart de tour en essayant d'avaler le maximum de connaissances supplémentaires, ce qui était une (immense) erreur je crois, pour deux raisons principales :
a) J'étais déjà crevée / démoralisée à la fin de la première semaine.
b) J'ai oublié pas mal de choses au passage, révisé des trucs totalement inutiles, au lieu de revoir mes cours et de les approfondir. Bref, ce n'est pas dans ces deux semaines qu'il faut chercher à apprendre de nouvelles choses. Tout est déjà fait, à ce moment de l'année.
Le pire, c'est que j'en avais déjà conscience à cet instant précis, si on se réfère à cet article. Franchement, quand je lis ça aujourd'hui je me gausse. Ah, innocente khâgneuse que j'étais. Bilan, j'étais relativement mal préparée au concours; les sujets m'ont totalement déstabilisée et j'ai pondu des trucs vraiment minables.

Comportement à l'efficacité relative.

Enfin c'est bien beau de faire une critique rétrospective sur mes révisions, mais du coup je ne sais pas trop quelle méthode adopter cette fois-ci. Faire des demi journées de boulot? Ca me semble impensable. Un jour sur deux? Alterner avec des sorties? Tout lâcher passé 17H? Laisser passer les week-end tranquille? Khâgneux qui me lisez, comment allez-vous vous organiser, personnellement?



samedi 23 mars 2013

Nouvelles turbulences en prévision.

Plus que trois semaines avant le concours. C'est fou, je ne réalise pas encore. J'ai l'impression d'avoir encore tant à faire, à apprendre -ce qui est en fait plus qu'exact, dans la mesure où le programme d'histoire n'a toujours pas été bouclé par le prof (oui, c'est possible). J'ai trois semaines pour ingérer toute la Seconde guerre mondiale, soit l'un des morceaux les plus importants du programme, donc j'angoisse carrément pour le concours...Parce qu'évidemment, du même coup, je n'ai pas eu l'occasion de m'entraîner à faire une disserte couvrant l'ensemble de la chronologie...Bref, c'est la merde pour l'histoire. J'ai l'impression de partir plus ou moins pénalisée pour cette foutue épreuve -même si je vais essayer de rattraper le retard pendant les révisions.

Ce week-end est tellement plein à craquer niveau boulot que j'en ai presque envie de rire (mais d'ailleurs, pourquoi parler de week-end un samedi à 18h30?). J'ai encore deux dissertes à boucler, un commentaire à faire, une belle version de latin (qui passera probablement aux oubliettes, pardon Virgile), de l'histoire à lire et à ficher, de la litté à bosser...Enfin bon, à ce rythme là, ça n'en finit plus quoi. Si seulement il n'y avait pas The Voice pour me détourner de la critique kantienne de la métaphysique.

Côté concours blanc, j'ai eu plutôt de bons retours, et pour la première fois, des résultats homogènes (sauf, bien évidemment, en latin!). Je n'avais pas la sensation d'avoir franchement raté mes épreuves, mais j'ai été quand même très surprise de certaines notes (genre...15 en philo. Euh. Est-ce bien ma copie, là?). J'ai progressé quasiment partout, de façon presque inespérée si j'ose dire, et POURTANT, je n'ai pas l'impression d'être en mesure de réussir correctement le concours. Il paraît que je manque cruellement de confiance en moi. C'est vraiment débile, je sais. Et malgré tout, sur le papier, en considérant mes notes de CB, j'étais admissible à Lyon. C'est très étrange comme sensation, je me dis que j'ai potentiellement le niveau, finalement, mais que tout ça reste purement...illusoire. Je crois que le concours de l'année dernière m'a un peu traumatisée : chaque épreuve avait son lot de surprises, de stress -mais c'était aussi parce que j'étais mal préparée, c'est un fait. J'ai donc peur d'être tout autant déstabilisée cette année, une fois les sujets ouverts, et de faire n'importe quoi. Je n'ai pas confiance en moi, c'est affolant. Ah et puis, je ne me suis absolument pas préparée aux oraux, de toute façon, puisque dans ma tête je ne pouvais pas être admissible de toute façon. Donc c'est un peu l'impasse. Mais le plus stupide, dans toute cette histoire, c'est que je ne fais toujours pas de l'ENS une ambition absolue...Alors oui, pourquoi tout ce cinéma? Je ne sais pas. Ca reste le concours de l'ENS. Que je repasse. J'aimerais donc me prouver à moi-même que je suis capable de faire mieux, de faire vraiment mieux.
Il semble que doive admettre cette affreuse platitude : pour ce concours, je suis bel et bien mon propre ennemi.

Et en plus, je n'arrive pas à avancer Camus. Vraiment trop déprimant. 


D'actualité.

samedi 2 mars 2013

Bilan

C'est la première fois, je crois, que je gère aussi bien mes vacances. Entendons-nous : d'ordinaire, j'oscille entre travail acharné et glande totale, ce qui fait que je ne suis jamais totalement satisfaite -T'aurais dû bosser plus; tu n'as pas assez profité; tu es trop en retard; tu aurais bien pu sortir un peu. Bref, je n'arrivais pas trop à trouver l'équilibre. La solution était toute simple, il s'agit juste de ne PAS SE PRENDRE LA TETE. Et de garder un minimum confiance. J'ai conscience du travail que j'ai accompli cette année, qui est désormais acquis pour le concours; et j'ai conscience aussi des quelques petites choses à améliorer.

Bilan, je n'ai jamais été aussi zen; j'ai profité à fond de plusieurs soirées bien arrosées (et après deux mois si intenses et un concours blanc de folie, c'était une vraie libération); mais j'ai aussi commencé mes révisions. Tranquillement. J'ai fiché par exemple Hommes et femmes dans la France en guerre, et je poursuis maintenant deux autres bouquins sur l'entre-deux-guerres / Vichy. Il faut simplement que je me mette un peu plus sérieusement à la philo (!) et à la géo, mais j'avoue que pour ces deux matières, mes révisions sont un peu plus difficiles, éparpillées; j'ai peur de perdre du temps en révisant n'importe quoi. Mais c'est pas trop grave, je crois avoir réussi mon CB de géo, j'espère pouvoir m'en sortir pas trop mal en avril -malgré mon problème de temps sur cette épreuve. Sérieusement, qui a décidé que la géo se ferait en 5H alors qu'il faut produire une disserte + des schémas + un croquis + une légende? C'EST DE LA PERVERSION.

Voilà, tout ça pour dire que dans quatre semaines précisément, j'arrête les cours; dans moins de deux mois, le concours est plié, alors ce n'est pas maintenant que je vais m'en faire, c'est certain -je me réserve ma dose d'angoisse pour la toute dernière de révision, ce sera amplement suffisant.