samedi 23 mars 2013

Nouvelles turbulences en prévision.

Plus que trois semaines avant le concours. C'est fou, je ne réalise pas encore. J'ai l'impression d'avoir encore tant à faire, à apprendre -ce qui est en fait plus qu'exact, dans la mesure où le programme d'histoire n'a toujours pas été bouclé par le prof (oui, c'est possible). J'ai trois semaines pour ingérer toute la Seconde guerre mondiale, soit l'un des morceaux les plus importants du programme, donc j'angoisse carrément pour le concours...Parce qu'évidemment, du même coup, je n'ai pas eu l'occasion de m'entraîner à faire une disserte couvrant l'ensemble de la chronologie...Bref, c'est la merde pour l'histoire. J'ai l'impression de partir plus ou moins pénalisée pour cette foutue épreuve -même si je vais essayer de rattraper le retard pendant les révisions.

Ce week-end est tellement plein à craquer niveau boulot que j'en ai presque envie de rire (mais d'ailleurs, pourquoi parler de week-end un samedi à 18h30?). J'ai encore deux dissertes à boucler, un commentaire à faire, une belle version de latin (qui passera probablement aux oubliettes, pardon Virgile), de l'histoire à lire et à ficher, de la litté à bosser...Enfin bon, à ce rythme là, ça n'en finit plus quoi. Si seulement il n'y avait pas The Voice pour me détourner de la critique kantienne de la métaphysique.

Côté concours blanc, j'ai eu plutôt de bons retours, et pour la première fois, des résultats homogènes (sauf, bien évidemment, en latin!). Je n'avais pas la sensation d'avoir franchement raté mes épreuves, mais j'ai été quand même très surprise de certaines notes (genre...15 en philo. Euh. Est-ce bien ma copie, là?). J'ai progressé quasiment partout, de façon presque inespérée si j'ose dire, et POURTANT, je n'ai pas l'impression d'être en mesure de réussir correctement le concours. Il paraît que je manque cruellement de confiance en moi. C'est vraiment débile, je sais. Et malgré tout, sur le papier, en considérant mes notes de CB, j'étais admissible à Lyon. C'est très étrange comme sensation, je me dis que j'ai potentiellement le niveau, finalement, mais que tout ça reste purement...illusoire. Je crois que le concours de l'année dernière m'a un peu traumatisée : chaque épreuve avait son lot de surprises, de stress -mais c'était aussi parce que j'étais mal préparée, c'est un fait. J'ai donc peur d'être tout autant déstabilisée cette année, une fois les sujets ouverts, et de faire n'importe quoi. Je n'ai pas confiance en moi, c'est affolant. Ah et puis, je ne me suis absolument pas préparée aux oraux, de toute façon, puisque dans ma tête je ne pouvais pas être admissible de toute façon. Donc c'est un peu l'impasse. Mais le plus stupide, dans toute cette histoire, c'est que je ne fais toujours pas de l'ENS une ambition absolue...Alors oui, pourquoi tout ce cinéma? Je ne sais pas. Ca reste le concours de l'ENS. Que je repasse. J'aimerais donc me prouver à moi-même que je suis capable de faire mieux, de faire vraiment mieux.
Il semble que doive admettre cette affreuse platitude : pour ce concours, je suis bel et bien mon propre ennemi.

Et en plus, je n'arrive pas à avancer Camus. Vraiment trop déprimant. 


D'actualité.

2 commentaires:

  1. salut,
    Si ça peut te rassurer nous sommes le 27 et mon prof d'histoire n'a toujours pas commencé la seconde guerre mondiale... je crois que l'histoire est une matière maudite de toute façon.

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    1. Ah, ça me rassure, j'avais l'impression que nous étions la khâgne la plus arriérée qui soit avec un tel retard...La faute à ses fichus programmes qui sont bien trop longs.

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