samedi 27 octobre 2012

Veuillez prouver que vous n'êtes pas un robot.

Voilà comment pourrait résumer ce mois d'octobre. Oh certes, j'aurais pu à certains moment poster un nouveau billet sur le blog, mais qu'avais-je réellement à dire, si ce n'est que j'étais débordée, submergée, inondée -tous les synonymes fonctionnent à merveille- de travail? Pas très original.
J'attendais vraiment ces vacances (deux semaines = OH MON DIEU MERCI VIVE L'EDUCATION NATIONALE); histoire de me poser un jour ou deux après cette première session de cours/DS/khôlles. Je dis bien un ou deux jours, parce qu'en fait je n'ai jamais eu autant de boulot de ma vie; la liste des trucs à faire/lire est tellement improbable que ça me ferait presque sourire. Mais qu'importe si je bosse 10h/jour, je suis en VACANCES.
Et qu'importe si j'ai plus ou moins raté le DS de philo de ce matin, en rentrant j'ai poussé la musique à fond et me suis jetée sur l'ordinateur pour sombrer dans l'oisiveté totale ( = me ruiner sur Amazon et les boutiques en ligne, remonter ma TL pendant des heures pour rattraper mon retard de plusieurs semaines).

A part ça, je suis plus ou moins satisfaite de cette première période khûbe. Enfin, tout est relatif; je suis loin d'avoir les notes que j'espérerais en philo ou en latin, mais je sens que j'ai nettement progressé depuis ma première khâgne. Je travaille bien plus et surtout bien mieux; peu à peu je sens que mes lacunes passées se résorbent...Mais voilà le problème : c'est beaucoup trop lent. Et je dois progresser dans toutes les matières, ce qui implique un investissement lourd et constant. Bon, encore heureux que j'écrive cela alors que je suis en 3e année de prépa, si c'était la fête tous les jours ça se saurait; mais bon. J'appréhende juste à l'idée de ne pas être au niveau pour le concours...Et puis toujours cette perpétuelle sensation de médiocrité qui ne me lâche pas depuis le début de la prépa...C'est encore pire d'être khûbe et de se sentir profondément mauvais. J'imagine que même si mes notes augmentent un peu, ça ne changera pas vraiment le problème. Et que dire des khôlles (!). Elles ne sont plus une source d'angoisse, mais restent le théâtre privilégié où je brille par mon inculture! Mais enfin, ce dernier point n'a pas franchement d'importance, c'est un peu pareil pour tout le monde.

Vu comme ça, on pourrait d'abord penser que c'est pas franchement glorieux. Mais en fait, il y a quelque chose qui ne change pas -paradoxalement, c'est que j'adore la prépa. Désolé pour ceux qui me lisent depuis un moment déjà, ce genre de déclaration sent furieusement le déjà-vu. OUI MES ARTICLES SONT DU RECHAUFFE ANNEE APRES ANNEE. Je n'ai jamais mal vécu la prépa, c'est juste que je suis parfois (bon d'accord : souvent) terriblement frustrée.

Côté lectures, j'ai enfin remis à jour ma liste, fort ambitieuse il est vrai (sinon, ça ne serait pas drôle). Ce mois-ci j'ai lu pour la première fois Benjamin Constant que je ne connaissais pas en tant que romancier; j'ai beaucoup aimé Adolphe, à mi-chemin entre la nouvelle romantique et la tragédie racinienne (dis comme ça, ça à l'air d'envoyer). Cela dit, avouons-le, Adolphe est quand même un peu bêta, sous ses airs de héros asocial et torturé. Tout à l'heure, j'ai attaqué Aurélia de Nerval. Ne nous leurrons pas, je l'ai choisi uniquement pour son extrême brièveté (en ce moment je ne lis que des romans courts, ça me donne la sensation que je lis énormément de trucs. On se rassure comme on peut). Ensuite je m'enfilerai toute une série de romans du 18eme, depuis le temps que j'en meurs d'envie. Bref, j'ai vraiment intérêt à m'y mettre. Après le latin, bien entendu.

Lectures de Toussaint (la qualité de l'image n'est pas
extraordinaire, je l'admets).





The Vaccines gagnent en maturité.

mardi 2 octobre 2012

Quand je réalise que je suis encore sur Internet au lieu de bosser.



Alors que j'ai un deux commentaires d'espagnol à faire, une DM de philo à commencer et un bouquin de Barthes à ficher.
Voilà voilà.