dimanche 29 mai 2011

Capri, c'est finiiiiiiiiiiii

Sortir du lycée, et passer toute une après-midi à ne rien faire. Passer une très bonne soirée avec ses camarades d'infortune autour d'un verre et d'un match de rugby. Rentrer chez soi. Dormir. Dormir beaucoup. Prendre le temps de déjeuner, de se pomponner. Faire des magasins. Puis ne rien faire. Encore et encore.
Plus besoin de se dire Oh, merde il faut que je révise; Quelle heure est-il déjà? Je vais rater mon bus! J'ai plus de feuilles doubles. Il faut que je lise la bio de Louis XIII. Et Molière. J'ai pas le temps, bordel.
Le concours blanc est (enfin) terminé, donc en gros, PLUS BESOIN DE TRAVAILLER!!

Je plaisante. Bien sûr, bon. Depuis vendredi je me la coule douce, j'enchaîne sorties et glandage total. Comme si...bah, comme si j'étais en vacances quoi. Il y a du soleil dehors, il faut chaud -à peine si j'arrive à croire que j'ai bien cours demain.
C'est vrai que, globalement, 99% du travail d'hypokhâgne vient de s'achever avec ce fameux concours blanc; tout ce qu'on aura à faire d'ici la fin de l'année ne comptera pas vraiment, dans le sens où tout est quasiment joué maintenant. Sauf si je sèche l'intégralité des cours et ne rends plus mes travaux. Mais bon.
Je suis partagée entre soulagement (c'est que huit épreuves de quatre à six heures d'affilée, ça vous crève un homme), et une sensation de...vide. Oui oui, il faut croire que j'aime bien souffrir pendant des semaines à réviser dix mille matières et à éplucher dix tonnes de bouquins, avant de recracher ça pêle-mêle sur ma copie pendant dix jours. En fait, c'est pas vraiment de la souffrance. Sur le coup, si, un peu, quand on a l'impression que ça rentrera jamais, qu'on arrivera jamais à tout boucler (ce qui est souvent le cas) etc. Mais au moment de passer les épreuves, c'est vraiment...plaisant. Sentir tous ses petits neurones frétiller pendant des heures, danser la lambada intérieurement quand on a réussi à trouver un plan potable (ou, inversement, regarder avec horreur et désespoir les autres gratter jusqu'à plus soif); et être incapable de penser ni de réfléchir une fois l'épreuve terminée, parce qu'on a la cervelle complètement grillée. Et recommencer. C'est stimulant. L'ambiance concours c'est vraiment particulier. Unique. Agréable (moui, bon, je l'avoue, c'est pas ce que j'ai pensé en sortant de la philo. J'avais plutôt envie de me jeter du 5ème étage).

Voilà donc. Maintenant je n'ai plus à attendre sagement mes résultats, le conseil de classe, et le sacro saint passage en khâgne. On est déjà le 29 mai. Qui aurait pensé que ça passerait aussi vite?
En attendant, j'ai rien foutu du week-end, et j'ai un exposé de cinéma à terminer.

jeudi 26 mai 2011

Quand toutes les épreuves sont passées...

...Il reste encore le latin à réviser.







NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN.

Bon. Sur ce je vais aller me couper les veines sur mon subjonctif imparfait.

lundi 23 mai 2011

Entre deux fiches bristol...

Juste parce que je suis en train de taper une synthèse de mon cours de géo à l'ordi (où comment réduire neuf mois de géographie à deux pages Word Time New Roman 12). Je vais probablement y passer ma soirée, avec une tasse de thé posée sur le bordel qui me sert de bureau. Youpi!

Edit :
Effectivement. Il est bientôt 22h et mes révisions n'avancent pas beaucoup. Plus il se fait tard, et plus mon cerveau malade et fatigué de pauvre petite hypokhâgneuse en proie à la désolation (joke inside) est attiré par tout ce qui ne concerne pas le boulot.
Malheureusement, il n'a pas été encore prouvé scientifiquement que le combo Facebook + deezer + blog améliorait les capacités intellectuelles. Mais j'y crois.

vendredi 20 mai 2011

La semaine qui tue tout.

Littérature : Où comment étaler son inculture totale en théâtre contemporain sur des pages et des pages. Ce qui est drôle, c'est quand on ne sait pas vraiment quoi écrire sur sa copie (surtout dans cette fameuse et fatidique TROISIEME PARTIE où il faut prouver à quel point on est grave des pro de la disserte), mais qu'on écrit quand même. Sans savoir pourquoi nom de dieu on écrit autant de conneries sur si peu de lignes. Bref, la littérature c'est pas (encore) tout à fait mon truc.

Anglais : Peut-être un peu moins pire que prévu. Le texte n'étais pas SI dur que ça (bon, il était tout de même truffé de métaphores diverses que j'ai été incapable de repérer, bien évidemment), mais j'ai réussi à construire un plan à peu près recevable, et qui ressemble à peu près à un plan de commentaire. A peu près.

Espagnol : nouvelle épreuve, nouvelle blague. Une version absolument tordue (et sans dictionnaire, je l'avoue, je ne suis rien), un texte complètement aberrant et qui se passe de commentaire (ce qui est, je dirais, plutôt embêtant quand on doit le commenter). Bref, j'ai raté. Comme d'hab. C'est ma LV1 et j'ai raté. Ca fait chier. Je suis de plus en plus nulle en espagnol. Et dire qu'en Terminale (autant dire, il y a deux siècles), j'étais une bête en espagnol. Dure réalité hypokhâgnesque. Merde et meeeeeeeeerde. Bon bon, il reste encore le latin, tout (?) n'est pas (encore) perdu.

Géographie : Le sujet m'a plutôt inspiré. J'ai noirci mes deux feuilles doubles et je suis partie presque une heure avant la fin. J'avais tellement révisé la géo, d'un côté, à ficher tous les cours, et à rédiger une synthèse stupide sur l'ensemble des cours (cf post du dessus), qu'au moins j'avais les idées claires. J'espère avoir une note correcte cette fois-ci, histoire de rattraper le désastre nucléaire de la philo.

Philosophie : J'attendais le crash de la semaine. Il a eu lieu ce matin. Je ne sais pas disserter. Réfléchir. Réinvestir d'éventuelles connaissances vues en cours (ou plutôt si, je tente lamentablement de raccrocher à tout prix les connaissances du cours. Ce qui donne une pseudo-réflexion à la logique tout à fait incohérente. En me relisant (LE supplice extrême), je me disais Mais pourquoi tu as dis ça? Qu'est-ce qu'on en a à foutre? C'est quoi le rapport, franchement?J'aime pas la philo. J'aime pas parce que je suis nulle, en fait, mais je crois bien que c'est une raison suffisante. Je table sur un 6 (oui parce que bon, si on cherche un peu dans ce flot d'incohérences j'ai balancé quand même quelques idées, quelques pistes, et au passage, quelques philosophes) et 8 (si le prof est dans un bon jour. Vraiment. Mais là je rêve).
Voilà. On est lundi soir, et j'en suis à la moitié de ce putain* de concours blanc. Le théoriquement "plus dur" est derrière moi, mais le pire reste pourtant à venir (anglais, où mes chances d'avoir la moyenne tombent dans le négatif). Hum hum. Je suis partagée entre l'envie que ça se termine très vite, et en même temps, je dois l'avouer, j'aime l'ambiance concours et tout ce qui va avec. Contradiction du soir bonsoir.

*La violence de l'adjectif n'étant dûe qu'au désespoir provoqué par l'échec cuisant de la philo.

Histoire :  Youplaboum, le sujet est d'une banalité déconcertante (?). J'ai vraiment essayé de faire un truc bien, parce que si je n'ai pas une note correcte en histoire...C'est un peu problématique, vu que c'est la seule matière où j'arrive à atteindre la moyenne. Et en six heures, j'ai TOUT donné. Tout. Certainement l'épreuve la plus physico-intense du CB : le stylo n'écrit plus sur la copie; il court, il vole, à la sueur de son propriétaire; dans toute la salle, les nerfs sont à vif, les veines sur les tempes palpitent, la crampe menace à chaque instant et l'heure tourne à toute vitesse. Oui, un hypokhâgneux en concours blanc d'histoire est un warrior.



lundi 16 mai 2011

On est QUE lundi soir.



Que c'est dur d'établir un planning de révisions. Personnellement je n'ai jamais été douée pour ça. A l'approche d'un DS, en général, c'est plutôt à l'arrache, vite fait pas-trop-mal-fait; comme si la veille du jour fatidique une sonnette d'alarme retentissait dans mon cerveau du genre : "EH OH!! FAUDRAIT PEUT-ETRE BOSSER LA!!!".
Oui, peut-être. Mais chaque fois que je me lance, y'a quelque chose qui vient me distraire. Vous connaissez tous ça. Le téléphone portable pour commencer. Tiens, quelle heure il est? Aurais-je un ami? C'est quoi déjà mon fond d'écran? Oh, oh.
Pire que le portable, la fenêtre. Il fait beau. Il pleut. Les nuages avancent vite. Un écureuil qui passe. Qu'est-ce qu'on mange ce soir? Qu'est-ce qu'il y a à la télé?
Et brutalement, à la vue d'un classeur ouvert devant soi, on se rappelle d'un truc.
Le cours de philosophie politique par exemple.
Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmh.

vendredi 13 mai 2011

L'hypokhâgne, le vrai bagne?

En mai, fais ce qu'il te plaît, ou révise le concours blanc. Mais oui, cette fameuse série de huit épreuves de quatre à six heures, et à très haute valeur symbolique pour le conseil de classe de juin.
Au fond, c'est assez motivant. Sans cette espèce d'épée de Damoclès qu'est le passage en khâgne (j'exagère, parce que beaucoup d'étudiants s'en carrent le citron de leur passage en 2ème année^^), je n'aurais peut-être jamais ouvert un bouquin théorique sur le théâtre, je ne me serais peut-être (probablement) pas lancée dans la généalogie des Bourbons d'Espagne, je n'aurais peut-être (sûrement) pas appris les subtilités du subjonctif imparfait latin.

Je crois que j'ai une vision trop positive de la prépa. Je me sens parfois un peu en décalage avec l'opinion commune à ce sujet (je ne pense évidemment pas être la seule à penser ça, hein, mais je lis beaucoup de choses plus négatives sur l'expérience prépa, alors je me pose des questions. Il faut croire qu'on ne peut pas en tirer la moindre généralité). Et donc non, je n'ai pas de crise de panique/larmes/angoisse à développer ici; ce blog a-t-il un quelconque intérêt? -Si l'on considère bien sûr que bloguer présente un intérêt...Après tout.
Bon, je ne m'étendrai pas sur ces considérations philosophiques (de haute voltige, j'en conviens).
Si vous avez des questions ou quoi que ce soit à me poser à propos de la prépa (ou pas!), n'hésitez pas à m'écrire =D

Je vous laisse en compagnie des nouveautés musicales du moment (OK, tous les titres ne sont pas de fraîche date^^), notamment du plus-que-génialissime Miles Kane.


Découvrez la playlist Le joli moi de mai avec The Vaccines