jeudi 30 août 2012

Comment survivre en hypokhâgne.

...C'est ainsi qu'était titré l'un des mails que j'ai récemment reçu. Cette formulation terrifiante m'a fait sourire (en me rappelant qu'il y a deux ans je m'étais posée exactement la même question existentielle). Au delà des conseils traditionnels sur la méthode de travail, l'organisation et la motivation, cela m'a donné envie de parler de mes petits "trucs" qui m'aident à tenir au quotidien depuis deux ans, et notamment de mes addictions alimentaires -histoire de dédramatiser le problème :)
Voici donc les différentes choses qui me permettent de "survivre" en prépa :

Mon kit de survie alimentaire

1. Le Coca. Effet psychologique (?) ou bien réel, mais un grand verre de coca me donne toujours un coup de boost. Ca m'empêche également de trop grignoter (voir ci-dessous) quand j'ai un coup de barre. En fait je ne suis pas si sûre des effets dynamisants de la chose, mais je me raccroche à l'idée (comprendre : je suis devenue accro au goût du coca).

2. LES GATEAUX.
Extrêmement utiles, mais très dangereux. Le problème depuis l'hypokhâgne, c'est que mon organisme à constamment besoin de NOURRITURE. Outre les repas principaux de la journée, il y a des en-cas qui sont IMPERATIFS si je veux continuer de bosser et tenir mon programme. Or, où trouver rapidement et à portée de main une bonne ration de glucides? Dans les biscuits, gâteaux et autres barres conçues pour. Alors bien sûr, je ne me jette pas sur le sucre comme la petite vérole sur le bas-clergé; je me limite, j'avale le strict nécessaire pour ne pas tomber en syncope. Et quand je culpabilise et me lance dans des pseudo réforme d'hygiène de vie irréprochable, je les remplace par quelques fruits ou du lait d'amande (les laits végétaux -soja, riz, amande, sont bourrés de vitamines et autres trucs très très bons pour l'organisme. C'était le point santé du jour).

3. La trousse de secours. Pour rester en vie, je me dope régulièrement à la vitamine C et au magnésium. Notamment en hiver, quand le climat change brusquement, que les épidémies de gastro et autres joyeusetés déciment le lycée. Là aussi, il y a sûrement un effet psychologique, mais sincèrement ce type de complément alimentaire AIDE BEAUCOUP (et le magnésium agit sur l'anxiété); ajouter enfin un bon tube de comprimés contre la migraine (20h de révisions sur le week-end, ça vous brise les méninges).

4. Le Nutella. Oui bon, pas très original, mais il fallait le mettre. Est-ce vous connaissez, sincèrement, quelque chose qui soit plus à même de vous remonter le moral? Quand je suis vraiment, vraiment déprimée, rien de tel que de plonger la cuillère dans le pot ou de grignoter une tartine. Et quand ça ne va plus du tout, je me prépare une assiette de pain perdue avec, et c'est divin. Franchement, après ça je me suis toujours remise au boulot plus sereine.

5. Le thé ou le café. L'élément de base de tout khâgneux (quasiment). Je ne vois pas comment je pourrais faire sans, tellement je suis fatiguée après les cours. Rien de tel que d'allumer l'ordinateur avec une bonne tasse de thé fumante à ses côtés. Comme j'aime autant le café, je varie les plaisirs et doit ingurgiter une quantité dingue de théine/caféine tout au long de la journée. Sauf après 19h, sinon je suis partie pour rester éveillée des heures entières. Et le combo nuit blanche shootée à la caféine + ordinateur allumé = mort imminente avant la fin de la semaine.

6. Le chocolat. C'est vraiment mon truc, sur lequel je craque constamment, et pour lequel je ne me prive jamais. Toujours pareil, si j'ai un coup de blues, deux carrés et hop, ça va déjà mieux.

7. Et enfin, les chewing-gums. Je suis totalement accro, j'en mâche tout le temps, toute la journée, et pourtant j'essaye d'arrêter. J'en prends parce que ça me détend et ça me donne de la concentration quand je lis (étrange, non?). Cela dit, il paraît que l'action de mâcher stimule le cerveau et permet une meilleure réflexion. Je ne sais pas trop si c'est vrai, mais chez moi ça marche. D'où l'addiction, peut-être.

Voilà, on peut constater que la nourriture (et le sucre) ont une place très (trop) importante dans mon quotidien de khâgneuse. Parfois avec tout ça j'ai l'impression d'avoir pris des habitudes de petites vieilles, genre qui ne peut pas se mettre à la tâche sans sa tasse de café et son chocolat. Je crois que tout cela sert aussi de prétexte à travailler, à se motiver pour plusieurs heures de révisions. C'est comme un petit moteur, une petite récompense, un truc qui fait plaisir et qui te fais croire que ton rendement est au maximum.
Mais l'essentiel est bien de se faire plaisir, au fond.

Et vous, quels sont vos trucs, vos manies, vos addictions alimentaires?!

samedi 25 août 2012

Point sur les révisions.

Je mentirais si je disais que je me sens au point pour la rentrée. En vérité, c'est loin d'être le cas. J'ai beau faire ma troisième (!) rentrée en prépa, j'ai beau connaître tous les mécanismes, toutes les habitudes et toutes les méthodes à appliquer, ce n'est pas forcément plus évident aujourd'hui qu'il y a deux ans. Bon, d'accord, je suis bien moins angoissée qu'avant l'hypokhâgne et ma première khâgne; disons que l'inquiétude à changé d'orientation, et prend peu à peu une forme nouvelle, une inquiétude de khûbe.
Oui, parce qu'en fait, en prenant la décision de khûber, je me retrouve face au mur par rapport au concours. En gros,  j'y vais pour le faire. Pour tout donner. Pour l'ENS. Bon bon, ne nous emballons pas, non plus. J'ai l'impression en disant cela de me fixer un objectif complètement inatteignable, au-dessus de mes capacités et de mes moyens. Genre Vazy c'est bon, à la fin de l'année j'intègre Ulm. Mais d'un autre côté, repiquer sans se donner d'ambition comme celle-ci, est-ce vraiment la solution pour se motiver au quotidien? J'ai conscience d'avoir toujours aussi peu de chances pour le concours, mais je ne veux vraiment pas passer une 3ème année en étant défaitiste à ce point. Me dire que je peux le faire, cette simple idée, me donne déjà envie de m'investir encore plus. Le fait est que j'ai besoin d'un moteur, qu'il soit réaliste ou non.

Bref, ce qui m'inquiète le plus à l'heure actuelle, c'est l'état complètement inachevé de mes révisions. J'ai réalisé brutalement que j'avais oublié certains devoirs de vacances...Une nouvelle d'espagnol à traduire pour la rentrée, et une version latine aussi longue que la Grande muraille de Chine (5 chapitres du De Natura Rerum de Lucrèce dans les dents! AU SECOURS comment ai-je pu oublié CA?). Concentrée sur la philo et le programme de litté, j'avais totalement zappé ces matières "secondaires". Bon.
Ma seule consolation est d'avoir bien entamé la métaphysique et les oeuvres de littérature. Seul Lamartine me fait encore de la résistance (c'est plus fort que moi, mais avec n'importe quel poème je m'endors toujours à la troisième strophe).
Ma dernière semaine sera donc studieuse, pleine de conjugaisons latines et d'analyses textuelles. Faut vraiment que je me bouge si je veux avoir quelque chose de potable à rendre le premier jour.
Rendez-vous le 5 septembre.


Et vous autres, khâgneux, où en êtes-vous dans vos révisions? Quel est votre ressenti à bientôt une semaine de cette rentrée?

lundi 20 août 2012

Et pendant ce temps là, etc...

Petit billet en direct de Saint-Tropez, où j'ai eu la possibilité de rejoindre une amie pour deux semaines! Autant dire que je profite de ces vacances dans le Sud au maximum, et que pour l'instant je ne pense à rien d'autre qu'à la plage et aux promenades dans le vieux centre de la ville (où défilent toutes sortes de people et autres VIP, c'est assez marrant de se retrouver dans cette ambiance festive et quelque peu pailletée).
A mon retour, mercredi, bilan sur les dernières lectures effectuées (même si je dois avouer que niveau travail, j'ai carrément relâché ces dernières semaines). J'ai quand même du mal à croire que la rentrée est dans deux semaines!
DEUX SEMAINES.

On y reviendra.