mercredi 29 février 2012

C'est toujours la même chose.

C'est la énième khôlle de philo que je passe...









...Et bah je flippe toujours ma race.



mercredi 22 février 2012

All work and no play make Jack a dull boy.

Bon, comme prévu j'ai pas avancé d'un kopeck en trois jours. Je m'en tape, parce que j'avais besoin d'endiguer le sentiment qui commençait à m'envahir : celui de passer complètement à côté de mes vacances -et, plus globalement, de ma vie de jeune étudiante fraîche et dispo (ahem).
Parce que oui, 90% du temps je suis contente d'être en prépa, je ne cesse d'en vanter les mérites; ou du moins j'ai conscience de ce que la khâgne m'apporte et je suis prête à quelques petits "sacrifices" pour ça. Seulement, les 10% restants, je fais des mini-crises d'angoisse en pensant à tout ce que je rate, tout ce que je ne fais pas (et que je POURRAIS faire); je vois le temps qui passe, alors que je suis plus ou moins cloisonnée chez moi à bosser un putain de concours qui ne m'apportera quasiment rien. Me taper des listes de vocabulaire en latin, alors que le latin me fait vomir, lire des bouquins de philo desquels je ne retiens presque rien, ficher et encore ficher...Jusqu'à ce que je me mette à procrastiner tout l'aprem (avec une prime de culpabilité).
Tout ça, alors que dehors il fait beau, qu'il y a pleins de films qui ont l'air juste trop cool au cinéma; tout ça quand je rêve de lire enfin des livres qui me plaisent, de me remettre au sport, au piano, d'apprendre la guitare et de jouer de la batterie, de reprendre la photographie et toutes ces choses qui me passionnent tant.
Ce sentiment de frustration et d'impuissance, de gâchis et de temps perdu n'est que ponctuel. Mais quand il est là, c'est franchement déprimant. Je me demande sans cesse : Mais qu'est-ce que je fous là? Pourquoi je me tape cette lecture proprement inutile? Pourquoi je gaspille mes vacances comme ça? A quoi bon?
C'est peut-être le fait d'être en vacances justement, qui m'ajoute une espèce de "pression" supplémentaire; ces deux semaines me rappellent subtilement "à la vie" et à ses plaisirs, et ça me perd...Et qui fait que je ne sais plus où j'en suis, et ce que je dois faire.
Résultat, ces derniers jours j'ai plus ou moins relâché totalement niveau travail, pour sortir et m'aérer, faire autre chose, pour me débarrasser de cette angoisse quoi. Quitte à culpabiliser, au moins cela me remettra sur pieds. J'espère.
C'est important, je crois : il ne faut pas hésiter à lâcher prise, quitte à tout laisser en plan, quitte à avoir des remords, plutôt que de laisser traîner ses devoirs et ses peines durant des semaines, dans une espèce de langueur molle qui est TOUT sauf motivante...
Bref, pour quelques jours encore, je fous rien, et je m'en fous.


dimanche 19 février 2012

L'avenir ou le vide sidéral.

Je me laisse doucement vivre, pendant ces vacances, en gardant un oeil sur La conquête de l'eau de Jean-Pierre Goubert, que j'essaye de ficher le plus régulièrement possible (car le prof d'histoire a déjà annoncé la couleur : il lui sera impossible de boucler totalement le programme cette année. Super!). Je n'ai encore rien fait en littérature (mais que faire en littérature? J'aime cette matière, mais j'ai du mal encore à me l'approprier. Elle me déconcerte totalement), ni même en philo. En fait, je réalise qu'il ne me reste qu'un mois de cours; et encore : je reprends le 27, soit deux semaines avant le concours blanc. Après ce dernier, il ne restera qu'une dizaine de jours avant de quitter les lieux pour se plonger pleinement dans les révisions. Un petit mois de rien du tout, et on débarquera au mois d'avril. Etrange.

Soyons honnête, je ne sais pas quoi faire après ma khâgne. Vraiment. Cette situation commence à devenir un poil oppressante, alors que tout le monde ou presque semble bâtir des projets autour de moi : écoles de commerce, fac, dossier Erasmus et j'en passe. Untel fera de l'histoire, tel autre des lettres, tel autre de l'anglais. Moi, rien. Je n'arrive pas à me projeter concrètement dans l'avenir, à dégager mes envies, à construire un projet réel. Il y a peut-être un frein psychologique derrière tout ça, mais je me vois mal quitter la prépa en étant dans cet état d'indécision. Je pense que c'est un peu dangereux, dans le sens où je pourrais facilement me perdre dans les méandres de l'université. Je n'ai pas envie d'être désabusée simplement parce que je n'aurais pas su m'orienter correctement, ni de me taper une "crise de la vingtaine" (j'ai lu un article à ce propos, c'est étrange mais assez flippant comme phénomène).
Bref, je passe donc une partie de ces vacances à écumer les sites internet, à éplucher les revues d'orientation; mais tout cela n'est pas très probant. Tout ça ne parle pas, ne m'aide pas, ne m'indique rien. A l'heure actuelle je suis, comme qui dirait, dans une impasse.
Espérons que je trouve une issue.



vendredi 17 février 2012

Histoire de remettre les pendules à l'heure

 Par rapport à l'article précédent, le Monde rattrape au moins le coup, et ça fait bien plaisir.
...Il n'y a (presque) rien à ajouter.





Interlude musical entre deux débats.

dimanche 5 février 2012

On peut quand même être heureux en prépa.

Mon dieu que c'est agréable de ne pas passer son week-end à bosser. J'en ai tellement bavé depuis deux semaines, que je savoure particulièrement les petits plaisirs qu'offrent une grasse matinée et une fournée de crêpes. J'adore le mois de février, simplement pour pouvoir faire des montagnes de crêpes. En complétant le tableau avec une tasse de chocolat et un jardin enneigé. Oui, ça, ça fait vraiment du bien. Et tant pis pour les trois versions de latin que je dois rendre pour mercredi. Qui ça intéresse, le latin? De toute façon je suis vraiment mauvaise (1/20 au dernier DS, ça vous laisse songeur).
En fait, ce mois de janvier m'a vraiment fatiguée, j'ai pompé dans toutes mes ressources physiques, bravant les khôlles et le froid (genre, le khâgneux en mode guerrier). Je me sens donc un peu usée ce dimanche. D'où la politique des crêpes.

Sans transition, mais je suis fatiguée aussi de lire encore une fois ce genre de chose sur la prépa. Vraiment. Je suis lasse d'avoir envie, une fois de plus, d'hurler contre ces torchons archétypaux et dénués de toute objectivité. Combien de fois faudra-t-il répéter que la prépa, ça se vit différemment par chacun? Que tout dépend de la prépa où l'on se trouve, et surtout (à mon sens), que tout dépend de la personnalité de chacun ? Personne ne vit la prépa de la même manière, et les situations peuvent être tellement différentes, opposées, voire, contradictoires, qu'il est impossible de dresser une généralité sur la prépa. Ce que font malheureusement bon nombre de journalistes (qui, au vu de leurs papiers, n'ont sûrement jamais mis les pieds dans une classe prépa, mais passons). Pourquoi les aspects réellement positifs et intéressants de la prépa ne sont-ils jamais mis en avant? Pourquoi parler sans cesse de stress, d'humiliations, d'antidépresseurs (ce qui au passage est globalement -je dis bien globalement, infirmé par les témoignages et réactions des étudiants à la lecture de l'article). Je ne dis pas que cette réalité ne se rencontre jamais, mais il serait absurde de généraliser des cas mineurs à l'ensemble d'un système. C'est vraiment histoire de démonter les classes prépa et de casser du sucre sur un système qu'ils voudraient bien voir supprimé. En fait, cet anti-élitisme prôné par le journaliste me débecte.
Coup de gueule du jour, bonjour.

mercredi 1 février 2012

Bases de la législation hospitalière française aux 18e et 19e siècle.

Il y a très exactement quatre livres ouverts sur mon bureau et superposés les uns sur les autres. Du plus volumineux au plus petit; un dont les pages sont barbouillées d'annotations, l'autre surligné de coups de feutre rageurs, cet autre un peu jauni. Ces quatre livres sont entassés les uns sur les autres car il n'y a pas de place ailleurs : PC, classeur, carnets de notes, thermos de café, au milieu des piles de livres habituelles qui constituent l'environnement alentour.
Bref, c'est la pagaille
. J'ai bien DS samedi. Mais c'est trop. Trop de choses, trop de pages, de mots, de lettres, d'informations à saisir, à ne pas manquer, à taper, à classer, à penser.
Overdose de mots. Tout ça me donne un sentiment de dépassement complet, une impression de perdre le contrôle de la situation et de me perdre dans les méandres (car oui, ici il s'agit bien de méandres des plus labyrinthiques) de mes révisions.
Et je m'accroche à mon thermos comme un toxicomane en manque, parce qu'il faut que je reste vissée sur ma chaise, les yeux rivés sur mon écran, pour continuer de tout saisir, de tout taper, de tout comprendre, de tout penser.
Et à force de lire hôpital, restructuration, professionnalisation, médicalisation et poids des traditions, et bien le résultat est là : je ne pense plus qu'à ça.
La prépa rend fou.