mercredi 1 février 2012

Bases de la législation hospitalière française aux 18e et 19e siècle.

Il y a très exactement quatre livres ouverts sur mon bureau et superposés les uns sur les autres. Du plus volumineux au plus petit; un dont les pages sont barbouillées d'annotations, l'autre surligné de coups de feutre rageurs, cet autre un peu jauni. Ces quatre livres sont entassés les uns sur les autres car il n'y a pas de place ailleurs : PC, classeur, carnets de notes, thermos de café, au milieu des piles de livres habituelles qui constituent l'environnement alentour.
Bref, c'est la pagaille
. J'ai bien DS samedi. Mais c'est trop. Trop de choses, trop de pages, de mots, de lettres, d'informations à saisir, à ne pas manquer, à taper, à classer, à penser.
Overdose de mots. Tout ça me donne un sentiment de dépassement complet, une impression de perdre le contrôle de la situation et de me perdre dans les méandres (car oui, ici il s'agit bien de méandres des plus labyrinthiques) de mes révisions.
Et je m'accroche à mon thermos comme un toxicomane en manque, parce qu'il faut que je reste vissée sur ma chaise, les yeux rivés sur mon écran, pour continuer de tout saisir, de tout taper, de tout comprendre, de tout penser.
Et à force de lire hôpital, restructuration, professionnalisation, médicalisation et poids des traditions, et bien le résultat est là : je ne pense plus qu'à ça.
La prépa rend fou.



3 commentaires:

  1. il faut dormir de temps en temps, quand même. Sinon t'attrapes des trachéites, j'te raconte même pas l'horreur !

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    1. J'essaye, mais parfois mon cerveau refuse même de s'arrêter de penser. That sucks.

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    2. J'connais ça. La culpabilité horrible de ne rien faire quand tu pourrais travailler... (étant malade, ce n'est qu'une illusion, mais toi, avec ton esprit masochiste, tu t'y accroches).
      Allez, accorde toi une pause, au bout d'un moment, se tuer au travail ne rime plus à rien.

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