Avant la reprise je voulais écrire un billet entièrement consacré à mes dernières lectures, car j'aime beaucoup lire des articles à ce sujet sur les blogs que je fréquente régulièrement (
ils sont formidables). Je les apprécie d'autant plus qu'il ne s'agit jamais de critiques littéraires pédantes et gratuites (comme on voit bien trop souvent à l'égard des oeuvres artistiques, chansons, films, livres); je ne supporte pas ceux qui jugent une oeuvre sous un simple rapport positif/négatif (par exemple, en attribuant une note à tel film, tel livre...On y prenant vraiment au sérieux) et semblent imposer leurs goûts à leurs modestes lecteurs. Or j'aime plutôt lire quelque chose, un avis qui part avant tout du coeur et qui ne cherche pas à démolir; parler d'une oeuvre que l'on aime parce qu'elle nous a touché, ému, ou déconcerté totalement. Le faire partager aux autres. Vraiment, il n'y a rien de plus agréable que ce partage de la littérature ou du cinéma dans une démarche sincère et personnelle. Je laisse la critique à la critique.
Quoi qu'il en soit, il était bien sûr utopique de faire un bref résumé de mes dernières sensations littéraires, dans la mesure où plusieurs DM de dernière minute me tombaient sur les bras (oui je sais, l'expression "tomber sur les bras" après deux semaines complètes de vacances relève totalement de la mauvaise foi, mais j'assume). Là encore, j'écris pour ne pas terminer la disserte de philo que je dois rendre demain. O chaînes de la prépa ! (dramatisons un peu).
Je trouve particulièrement difficile de travailler la philo; il y a peu, j'ai reçu un email me demandant quelles étaient mes "méthodes" de travail dans les différentes matières. Comment dire? Je ne le sais pas vraiment moi-même, en trois ans j'ai eu le temps d'expérimenter plusieurs façons de faire, plusieurs types d'exercices; une méthode personnelle demande toujours de la maturation, et évolue avec le temps -en même temps que vous évoluez-vous même intellectuellement, en fait. Ces derniers temps, je travaille beaucoup par notions. Je choisis un concept à travailler, j'essaye (tant bien que mal!) de le penser, d'en extraire les contradictions, les paradoxes, de faire appel à tout ce qui me vient à l'esprit. Ensuite j'essaye de classer ces idées, puis de comprendre ce que les auteurs en disent. J'ai aussi un petit carnet, sous forme de répertoire, où je synthétise rapidement mes idées. C'est une méthode qui me plaît bien, que je trouve efficace -bien que je ne sois pas vraiment brillante en philo, cela reste une méthode tout ce qu'il y a de plus simple et personnelle. Voilà pour le côté "je suis une fille sérieuse qui travaille selon une méthodologie rigoureuse et efficace". L'ennui, c'est que là tout de suite j'ai plutôt envie de jeter mes livres par terre et de péter sa gueule à Spinoza (Non, mais, c'est quoi son problème à ce type franchement?).
Ah, si seulement j'avais assez de mental pour rédiger mon introduction comme ça, en dix minutes top chrono, le temps de faire cuire mes spaghettis (au fromage ou bolognaise? Le choix est me semble crucial).
La vérité dans l'affaire c'est que nous sommes toujours à la bourre, toujours tentés à glander, toujours à côté de nos plannings, toujours à courir après les minutes et les heures que l'on passe à (trop?) réfléchir. Mais au moins, on est plusieurs! :)
Allez, on s'y remet.
PS : Bientôt le blog basculera en mode privé. Je vous en reparle bientôt!