mardi 13 novembre 2012

Ce con de Nietzsche n'a rien compris.

Avant la reprise je voulais écrire un billet entièrement consacré à mes dernières lectures, car j'aime beaucoup lire des articles à ce sujet sur les blogs que je fréquente régulièrement (ils sont formidables). Je les apprécie d'autant plus qu'il ne s'agit jamais de critiques littéraires pédantes et gratuites (comme on voit bien trop souvent à l'égard des oeuvres artistiques, chansons, films, livres); je ne supporte pas ceux qui jugent une oeuvre sous un simple rapport positif/négatif (par exemple, en attribuant une note à tel film, tel livre...On y prenant vraiment au sérieux) et semblent imposer leurs goûts à leurs modestes lecteurs. Or j'aime plutôt lire quelque chose, un avis qui part avant tout du coeur et qui ne cherche pas à démolir; parler d'une oeuvre que l'on aime parce qu'elle nous a touché, ému, ou déconcerté totalement. Le faire partager aux autres. Vraiment, il n'y a rien de plus agréable que ce partage de la littérature ou du cinéma dans une démarche sincère et personnelle. Je laisse la critique à la critique.

Quoi qu'il en soit, il était bien sûr utopique de faire un bref résumé de mes dernières sensations littéraires, dans la mesure où plusieurs DM de dernière minute me tombaient sur les bras (oui je sais, l'expression "tomber sur les bras" après deux semaines complètes de vacances relève totalement de la mauvaise foi, mais j'assume). Là encore, j'écris pour ne pas terminer la disserte de philo que je dois rendre demain. O chaînes de la prépa ! (dramatisons un peu).

Je trouve particulièrement difficile de travailler la philo; il y a peu, j'ai reçu un email me demandant quelles étaient mes "méthodes" de travail dans les différentes matières. Comment dire? Je ne le sais pas vraiment moi-même, en trois ans j'ai eu le temps d'expérimenter plusieurs façons de faire, plusieurs types d'exercices; une méthode personnelle demande toujours de la maturation, et évolue avec le temps -en même temps que vous évoluez-vous même intellectuellement, en fait. Ces derniers temps, je travaille beaucoup par notions. Je choisis un concept à travailler, j'essaye (tant bien que mal!) de le penser, d'en extraire les contradictions, les paradoxes, de faire appel à tout ce qui me vient à l'esprit. Ensuite j'essaye de classer ces idées, puis de comprendre ce que les auteurs en disent. J'ai aussi un petit carnet, sous forme de répertoire, où je synthétise rapidement mes idées. C'est une méthode qui me plaît bien, que je trouve efficace -bien que je ne sois pas vraiment brillante en philo, cela reste une méthode tout ce qu'il y a de plus simple et personnelle. Voilà pour le côté "je suis une fille sérieuse qui travaille selon une méthodologie rigoureuse et efficace". L'ennui, c'est que là tout de suite j'ai plutôt envie de jeter mes livres par terre et de péter sa gueule à Spinoza (Non, mais, c'est quoi son problème à ce type franchement?).

Ah, si seulement j'avais assez de mental pour rédiger mon introduction comme ça, en dix minutes top chrono, le temps de faire cuire mes spaghettis (au fromage ou bolognaise? Le choix est me semble crucial).
La vérité dans l'affaire c'est que nous sommes toujours à la bourre, toujours tentés à glander, toujours à côté de nos plannings, toujours à courir après les minutes et les heures que l'on passe à (trop?) réfléchir. Mais au moins, on est plusieurs! :)

Allez, on s'y remet.

PS : Bientôt le blog basculera en mode privé. Je vous en reparle bientôt!

7 commentaires:

  1. Tiens, toi aussi tu optes pour le privé ?
    (Je commenterai le reste plus tard, j'ai cours de philo, justement).

    Bon courage !

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    1. Ehh oui...Je crois qu'il est grand temps de faire le ménage sur ce blog!

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  2. Petits encouragements !! D'autant plus que l'ère des CB arrive :/
    Alors, tu l'as amoché Spinoza ?

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    1. Merci :)
      Oui, je me suis personnellement occupée de sa petite tronche de Hollandais...Qu'il ne me nargue plus!

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  3. C'est vrai qu'on a bien plus envie de lire un livre dont la critique vient du coeur de celui qui en parle (et non d'une "norme" fixée au préalable de ce qu'est un ouvrage beau, intéressant ou utile). En général la personne met l'accent sur des aspects particuliers du bouquin qui sont parfois surprenants ou touchants.
    Mode privé ? J'espère faire partie des invités :) même si je lis davantage que je ne commente, dans le but d'échapper à mes pulsions procrastinatrices (en vain)... Courage avec Spinoza, en Philo j'ai beaucoup de mal avec le thème cette année perso, et mes lectures n'en sont que moins nombreuses.

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  4. Avec ce thème de la métaphysique, nous ne sommes pas franchement gâtés, même si c'est intéressant dans le fond :) Parfois certaines lectures sont désespérantes!
    Pour le mode privé, il suffira simplement de m'envoyer un mail pour continuer à me lire; le blog reste en principe ouvert à qui le souhaite, mais je veux simplement gérer les lecteurs ;)
    Courage à toi aussi.

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  5. Depuis la prépa, et surtout la khâgne, je bosse la philo en me faisant des fixettes sur des auteurs précis. Je lis le bouquin, un critique sur le bouquin, je relis le bouquin pour relire. A la fin j'ai fait presque que cela, mais au moins, j'ai vraiment pris mon pieds, et puis avec deux trois infos générales, plus ce que le critiques indiquent comme mise en perspective, c'est plutôt rentable en fait. Se plonger dans un auteur/ds, selon le sujet. A force, je ne désespère pas de lire la moitié de la Cripure xD

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