lundi 22 novembre 2010

L'approche du concours blanc.

Euh, comment dire...?



J'attends tout simplement avec impatience que démarre le concours blanc. S'il existe un moment particulièrement chiant en prépa, c'est bien la période avant le concours blanc. Des journées longues et glaciales où les cours s'enchaînent, où le travail s'accumule dans chaque matière, tandis qu'une petite voix raisonne dans votre tête, disant : "Euh, et tes révisions pour le concours blanc? Elles vont se faire toutes seules peut-être?". Oui mais. On a juste pas le temps de s'en occuper réellement, de ces révisions. Parce que pendant ce temps, il faut rendre le thème d'anglais, lire Proust, lire Kant, apprendre le vocabulaire de latin etc etc. Donc bon.

En plus, cette période coïncide -comme par hasard- avec de nombreuses khôlles!
Le plus dur pour moi fût sans doute la khôlle d'histoire, parce que franchement, préparer un exposé rigoureux, clair et précis en une heure, bonjour l'angoisse. Au final, j'ai déclamé tout ce que je savais sur l'Allemagne au 18 siècle en 16 minutes chrono (un temps "acceptable" pour une première khôlle, paraît-il).
Then, j'enchaîne avec l'anglais, jeudi soir -et là, ça risque véritablement d'être le GAG du siècle^^! Mais bon, qu'est-ce qu'on peut y faire.
Bref, ce concours blanc se fera un peu (beaucoup) au free style, un peu comme j'ai tendance à faire depuis que je suis en prépa (malheureusement); on verra bien ce que ça donne. En attendant je vais m'attaquer à mon énorme classeur d'histoire, qui n'attend que d'être ouvert depuis des jours, parce que la première épreuve c'est quand même jeudi matin. Enjoy!

dimanche 14 novembre 2010

Et pourquoi la prépa, c'est juste trop bien?

Je crois fondamentalement qu'il y a des gens plus ou moins faits pour la prépa, et d'autres moins. Mais pas nécessairement pour les raisons que l'on croit.
Par exemple, il y avait cette fille dans ma classe, au début de l'année. Une tête. Mais une vraie, quoi. Le genre de personne qui, à chaque intervention en cours, vous rappelle à quel point vous êtes inculte ou illettré. Elle savait énormément de choses, semblait avoir un potentiel énorme et des capacités infinies. Elle impressionnait tout le monde dans la classe, il faut le dire. Et pourtant, à la surprise générale, elle a abandonné la prépa au bout de trois semaines. "Trop de pression", ça ne lui convenait pas. Pas assez de liberté, d'indépendance. Trop de travail.
Paradoxalement, je suis aux antipodes de cette vision. Je ne sens absolument pas de pression de la part des professeurs, ni même de concurrence entre les élèves (peut-être (sûrement) l'effet "prépa de province"?). L'emploi du temps, qui n'est pas si chargé que ça, nous laisse beaucoup de temps où nous sommes justement libres de faire ce que bon nous semble. A nous de gérer nos heures de temps libre pour travailler ou non. Dans le même temps, les profs sont très attentionnés à notre égard, à l'écoute, compréhensifs; ils nous encadrent sans nous oppresser le moins du monde, et j'aime bien ce concept. On n'est pas perdu comme on pourrait l'être à la fac, on est jamais seul (je ne dis pas qu'on est nécessairement isolé à la fac, mais l'encadrement est forcément très différent), sans pour autant avoir une laisse autour du cou, comme c'était le cas au lycée. On nous prend réellement pour des étudiants, malgré le fait d'être encore dans la structure lycée. Ca aussi, c'est agréable.
Niveau profs, donc, j'ai la chance de ne pas avoir de prof stéréotypé du genre "Prof-méchant-qui-casse-tout-le-temps-ses-élèves", mais je sais que c'est purement et uniquement de la chance, car l'autre HK par exemple est terrorisée par son prof d'anglais.
Les matières, ensuite, sont passionnantes. L'histoire et la géographie plus particulièrement. La littérature et la philo aussi. Et le cinéma. Et le latin. Mais une fois de plus, les profs en sont en partie responsable. Je ne suis pas sûre que j'apprécierais AUTANT étudier l'Europe au 18e siècle si je ne trouvais pas le prof absolument génial. Et pourtant ça me passionne. Par contre, je suis un peu plus réservée sur les cours de langue, que je trouve souvent ennuyeux à mourir. La littérature anglaise, j'ai un peu de mal au vu de mon niveau lamentable. Mais bon, il faut bien faire avec.
Il y a sûrement d'autres choses qui font que je me lève tous les matins avec la patate et l'envie sincère d'aller en cours (un comble, moi qui étais tout le temps blasée par mes cours au lycée). Certes, ça ne fait même pas trois mois que je suis en prépa, donc ce bilan merveilleux est peut-être un peu trop édulcoré. Peut-être qu'au mois de décembre, après le concours blanc, la fatigue et les khôlles accumulées, je ne serai plus du même avis. Mais bon, autant en profiter tant que ça dure, et tant que les notes suivent plus ou moins :) D'ailleurs, il faut vraiment que je progresse en philo, là où j'ai VRAIMENT du mal. Et je dois préparer sérieusement ma khôlle d'histoire pour le 25, si je ne veux pas voir ma moyenne dégringoler.
Et puis l'ambiance de classe est vraiment sympa. Ca joue aussi!

En tout cas, je le répète, tout ce que je dis à propos de la prépa est complètement subjectif, ça ne concerne que mon expérience et ma prépa; toutes les prépas sont différentes et mon avis ne peut donc pas du tout être considéré comme "universel" :)
Allez, j'y retourne.
Je pense que j'actualiserai beaucoup plus le blog maintenant :)!

Bonne semaine! ^^

Résurrection.

Ce n'est pas que je ne voulais pas écrire de nouveau post, ou bien que j'étais trop submergée par le travail pour le faire. Non. J'avais simplement cette étrange sensation de n'avoir rien à dire, parce que tout se passait un peu trop bien, contrairement à tout ce que je pouvais imaginer.
Certes, certains soirs sont plus difficiles que d'autres, j'ai souvent la flemme de travailler, de faire des recherches, ou de lire tout simplement. Je prends du retard. Mais finalement, j'aime tellement ce que je fais qu'aucune baisse de régime ne peut me faire réellement déprimer (pour l'instant, hein, peut-être que d'ici quelques mois je changerai de disque).
Je croyais -bêtement, je l'avoue, que tenir un blog sur la prépa serait LE moyen pour s'épancher sur les difficultés, les nuits blanches, les mauvaises notes etc. Mais quand on traverse les difficultés tant bien que mal, quand on se couche presque tous les jours à 22h, et quand on s'en tire de façon honorable, qu'est-ce qu'on fait?
Jusqu'à présent je "culpabilisais" un peu d'être aussi sereine et optimiste, par rapport à tous les blogs/témoignages que j'avais pu lire sur l'hypokhâgne; mais je me suis rendu compte que, finalement, il n'y a pas besoin de "mal" vivre sa prépa ou d'être témoin de tous les clichés possibles et immaginables pour avoir quelque chose à dire sur son blog.
C'est peut-être un peu bête, mais il m'a fallu un peu plus d'un mois pour arriver à cette conclusion.
Et parce que oui, là tout de suite la prépa je trouve ça génial.