dimanche 26 décembre 2010

vendredi 24 décembre 2010

Vigilance orange.

Le froid, la neige, les bûches glacées, la foule qui se presse dans les centres commerciaux, l'odeur des marrons chauds et des gaufres au pied d'une grande roue lumineuse et d'un immense sapin drapé de rouge. Noël dans toute sa splendeur, quoi.
Se coucher tard, se lever tard, lire des magazines, regarder tous les programmes TV spécial Noël -même les plus idiots, en sirotant du café ou du chocolat. Les vacances, quoi.
Je vais bien. Ou disons mieux, je ne vais pas mal. J'aime les vacances, mais je m'ennuie. J'aime ne rien faire, mais la prépa me manque. J'ai envie de travailler, mais je ne sais pas toujours quoi faire. Quand je lis quelque chose, j'ai l'impression de ne pas réellement bosser (pour le coup, j'avoue que je ne sais pas vraiment ce que je veux, et qu'à ce rythme là je ne serai jamais contente!). Mais voilà, tous ces paradoxes et ces contradictions me rendent un peu flegmatique, nostalgique. C'est comme si je ne savais pas vraiment ce que je suis en train de faire, pourquoi je le fais, si cela sert à quelque chose; où je vais en fin de compte.
Je me pose aussi beaucoup de questions sur l'après-prépa. Jusque là je me laissais flotter joyeusement dans l'univers doux et confortable de l'hypokhâgne, en dehors de toute la pression résidant dans le seul mot "avenir". Pour moi ce n'était qu'un mot, un vague murmure qui parvenait parfois jusqu'à mon oreille mais qui repartait aussi vite, chassé par les préoccupations d'un présent bien plus concret.
Sauf que. Il faut être aussi un peu réaliste, la prépa n'est pas une fin en soi, ce n'est qu'une transition, un passage, un tremplin vers un ailleurs.
Et si, en fin de compte, ce n'était qu'un moyen (comme un autre) de repousser la terrible échéance du choix de son orientation?
Ces questions, associées à cette terrible impression de n'avoir rien à faire, alors que sacré nom de dieu, on est en prépa*, ça me fout le blues.
* D'ailleurs, je commence à en avoir ma claque de cette idée ancrée chez 99% des gens, comme quoi prépa = travail, travail et travail à n'en plus finir. Je ne NIE pas que la prépa, ça représente une somme de boulot assez considérable, que certains moments sont vraiment durs etc, mais ce n'est pas QUE ça; j'estime que d'autres filières sont toutes aussi dures, voir plus. Et combien de fois je dois répondre à des questions du style : "Mais, euh, tu travailles pas en prépa?", "Tu dois bosser dur, non?", "Bah alors, tu révises pas?", par des "Euh...Bah...non...ça va..." un peu pitoyables. Ca me fait culpabiliser de devoir dire que je suis en prépa et que JE N'EN MEURS PAS.
Enfin bon.

vendredi 10 décembre 2010

Concours blanc, check!

Qu'il est bon de rentrer chez soi à 10h35 un vendredi matin, après avoir terminé sa dernière épreuve de concours blanc!
Qu'il est bon d'être en week-end, d'en avoir fini avec les révisions, les versions calamiteuses et autres dissertations douteuses.
Qu'il est bon de se dire qu'il reste une semaine avant les vacances, une semaine qu'on va pouvoir laisser couler tout doucement, simplement, sans prise de tête. Je vais enfin avoir un petit peu de temps libre pour faire des trucs que je n'avais plus le temps de faire, comme...lire! Oui, oui, je vais pouvoir enfin LIRE ce que je veux, ce qui me plaît, et pas forcément un livre sur la construction de la nation américiane ou sur les mutations de l'Alsace.
Si j'oublie un instant ma khôlle de latin et surtout, le permis de conduire mardi prochain; je peux dire à cet instant là all is perfect.
Alors autant en profiter (car, me connaissant, je trouverais bien sous peu un sujet sur lequel me plaindre).



Découvrez la playlist A week before holidays avec The Kinks

mercredi 8 décembre 2010

You may say I'm a dreamer...

Aujourd'hui pas de post sur la dure vie de prépa. Parce que c'est pas si dur au fond. Et surtout ce n'est pas ce qui compte le plus.
Ce matin, je me suis réveillée avec un pincement au coeur, un brin de nostalgie; avec l'idée que la vie est parfois bien injuste.
Aujourd'hui est un jour spécial.
Cela fait trente ans, déjà, que la Terre est amputée d'un de ses plus grands artistes, chantre de la paix, utopiste dans l'âme et véritable génie musical...
Alors aujourd'hui, j'ai juste envie de me laisser bercer par ses mélodies; parce qu'au moins la musique elle est éternelle.




Imagine all the people
living life in peace...
You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will live as one.

dimanche 5 décembre 2010

Miss Hypokhâgne.



Comment ça, la prépa ne mène pas au concours Miss France?

samedi 4 décembre 2010

La débâcle du week-end.

L'épreuve de philo, c'était pas franchement du gâteau, et je ne sais surtout pas comment j'ai réussi à écrire quelque chose en l'espace de quatre heures (où plutôt deux, vu mon absence de productivité totale au début du DS).
Je ne suis pas très contente, parce que j'ai encore merdé la philo, et que je commence à en avoir marre de merder la philo. Et lundi, je vais probablement merder le français, parce que je merde toujours le français. So bad.
Heureusement que la prof d'anglais à été sympa en me mettant 8 à ma khôlle (où j'ai parlé pendant 5 malheureuses minutes dans un anglais pitoyable).

Mais semaine est enfin terminée. J'ai tout mon week-end, et il a neigé, ce qui me donne une excellente raison pour ne pas travailler. C'est tellement perturbant, la neige qui tombe.
De toute façon, aujourd'hui, Procrastination a frappé.
Apparemment cette fâcheuse habitude n'épargne personne. Les cours ont beau être sorti, étalés harmonieusement sur le bureau; les feutres et crayons flottent mollement sur le bureau, l'agenda tape la discute avec les post-it colorés, en attendant que je daigne leur prêter attention. J'ai beau leur dire que c'est bon, j'ai passé mes deux épreuves les plus difficiles, et que je mérite bien de buller une journée, ils me regardent d'un air suppliant.
Désolé les gars, je vous aime bien mais ça ne sera pas pour aujourd'hui.
L'hypokhâgne, savante combinaison de travail acharné et de flemme.


Découvrez la playlist Saturday avec Baden Baden