lundi 31 janvier 2011

C'est une sacrément bonne question.

Peut-on vivre sa vie?
Telle est la question...de ma khôlle de cet après-midi.
Sérieux.
Entre les deux sujets (parce que j'avais le choix, youpi!) proposés, j'avais également : "Savoir et savoir-faire" (EUUUUUUH?).
J'ai attaqué par le premier. Du genre "Oué vazy je vais t'opposer la connaissance théorique et la connaissance technique et bingo". Mais finalement, j'ai eu un peu de mal à creuser la question (léger effet de panique?), j'ai dû donc me rabattre en urgence sur l'autre sujet...Du coup, à ce moment là, après un quart d'heure de perdu, j'étais un peu en panique, mon cerveau, dépassé par les événements, commençait à surchauffer tout en lançant des appels d'alarme type " MAYDAY, MAYDAY!!" et je sentais la catastrophe arriver.
Au final, j'ai pu dégager quelques pistes intéressantes. Le sujet me plaisait bien, je sentais que c'était quelque chose que je pouvais vraiment développer.
Sauf que.
Le prof n'a pas paru HYPER emballé par ma prestation. Non pas que c'était totalement absurde (enfin, je crois), mais d'après lui "Je n'abordais pas tous les aspects saillants de la question" (comment ça, je n'ai pas réussi à tout trouver en moins d'une heure? Mince alors), et je n'avais pas non plus mis assez "de références culturelles, qui étaient pourtant foisonnantes dans un tel sujet" (Sans blague?).
J'avoue que c'était pas brillantissime comme exposé. Et j'avoue que mes références culturelles étaient pauvres (Kant, Zola, et -tenez-vous bien, Douglas Kennedy. Bah quoi, j'ai pensé presque directement à L'homme qui voulait vivre sa vie...Y'avait de l'idée quand même. Ou pas).
Mais bon. J'admets que je n'ai pas encore atteint de stade merveilleux où toutes les connaissances philosophiques, littéraires et artistiques que j'ai emmagasinées rejaillissent comme par magie lors d'une khôlle pour illustrer mon sujet.
Ca me blase de "rater" toujours mes khôlles plus ou moins pour la même raison, parce que je n'ai pas le temps de faire le tour du truc, ou que mon plan (quand j'ai le temps d'en faire un) est pas clair du tout, ou que ma problèmatique est bidon PARCE QUE je ne pouvais pas réfléchir deux heures dessus. Bref...Ce manque de temps est légèrement frustrant. Mais j'imagine que c'est un peu le but de la khôlle aussi, essayer de faire le maximum en un minimum de temps.
Un jour peut-être, je pourrais me vanter d'être l'hypokhâgneuse qui réfléchit plus vite que son ombre.
Mais on en est pas là.
J'espère quand même que j'aurai la moyenne.

Voici pour ce petit bilan khôllesque philosophique (!), et demain, place à l'espagnol!
Ahem.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire