mardi 15 mars 2011

Quand prépa rime avec "trépas".

Sous ce titre grandiloquent (je l'admets), se cache une question existentielle : la prépa peut-elle être source d'épuisement?
Bref, que la prépa soit fatigante, crevante, voire même antichambre du burn out (OK, là j'extrapole), on me l'avait toujours dit, personnellement. Les cernes. Les nuits blanches. Le café froid. Les journées interminables, etc. etc. Des images véhiculées également par la presse, les médias (cf. le reportage d'Envoyé Spécial il y a un an).
Or, il se trouve une fois de plus que cette idée reçue est (relativement) fausse. Alors oui, effectivement, je ne suis pas dans une "grande" prépa, donc je ne peux pas dire si c'est partout pareil. Mais dans mon cas personnel, sincèrement, ça se vérifie. Par exemple, l'emploi du temps est bien moins chargé qu'en terminale. J'ai souvent de grands trous pour séparer la matinée de l'après-midi, ce qui me permet de travailler tranquillement ou de faire une bonne pause. Je ne me couche jamais après 23h, et ne travaille pas systématiquement tous les soirs. Je bois des litres de café, mais juste parce que j'adore ça.
En fait, ce qui fatigue en prépa, c'est la concentration que demande les cours, puis le travail personnel. Essayer d'être 100% attentif dans tous les cours, c'est fatigant. Bosser des heures à la BU, c'est fatigant. Lire, c'est fatigant.
Réfléchir, surtout, c'est fatigant (ha ha!).
Alors oui, bon, je suis souvent crevée en rentrant chez moi. Mais il est rare que ça devienne de "l'épuisement" et que cette fatigue s'accumule des jours des jours (personnellement ça ne m'est arrivé qu'avant les vacances, quand j'étais malade pendant toute une semaine...Pas cool).
Bref, tout n'est qu'une question de période, mais même lorsqu'on est dans une mauvaise passe, où la seule chose que l'on voudrait, c'est : DORMIR, GLANDER, DORMIR, plutôt que de préparer des DS et des khôlles à tour de bras, on s'adapte à la situation.
Je pense qu'en khâgne le rythme est beaucoup plus soutenu.
L'hypokhâgne, c'est cool au fond.
(Et donc, au final, ce titre n'est bien là que pour la rime!).

2 commentaires:

  1. Voilà un article qui me donne envie d'aller en prépa !

    Les prépas de mon lycée qui sont en PC semblent aussi survivre, ils rient et sourient ! Tant mieux !

    Bonne semaine

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  2. Bon, c'est clair que ça fait parti des clichés (effectivement, le reportage d'envoyé spécial...) et qu'en fait on a moins d'heures de cours qu'en terminale (en même temps, 38h, on peut difficilement faire pire en bac+2^^), mais, même si je ne suis pas non plus dans une grande prépa (mais en fait je pense vraiment que ça dépend de chacun, même dans les grandes prépa), je suis fatiguée. Je n'ai pas trop trop de trous, cours du lundi matin jusqu'au vendredi aprem ou à la disserte du samedi matin, même si j'ai une aprem de libre, et deux où je finis pas trop tard, donc oui point de vue cours ça va tout à fait, mais en fait c'est avec le boulot à côté que ça se corse. J'avoue que je me couche trèès rarement avant 1h du mat' (comme en témoigne ce commentaire tardif... mais je révise pour le concours banc^^)(au secours quand même...). J'ai des amies qui s'en sortent pas mal en se couchant très rarement au-delà de 23h, par contre. Mais alors perso je me couche tard. Pourtant, je trouve que, soit je m'organise mieux cette année, soit j'ai pris conscience d'un seuil à ne pas dépasser, mais en tous cas je me couche plus tôt que l'an dernier, puisque je ne me couche plus à 3h du mat', ce qui m'est arrivé pas mal de fois l'an dernier... 4h même, plusieurs fois. Et deux fois 5h15 (là, je ne te raconte pas le lendemain en DS et en khôlle...). Et puis ouais, les cours c'est crevant, quand on essaie de suivre. Mardi, je me suis même quasi endormie en philo... J'étais tellement fatiguée que ça ne passait pas du tout, et j'ai arrêté de noter --'
    Je suppose qu'on le vit tous différemment :)
    Je me rappelle que l'an dernier à cette période, beaucoup de rumeurs circulaient, et on entendait dire que les khâgnes étaient vraiment crevés, à bout, et même qu'ils nous déconseillaient d'aller en khâgne, parce que la charge de travail était vraiment trop grande. Et en fait, les deux premiers mois de khâgne, c'est vraiment l'impression que j'ai eu, d'être débordée et de devoir être "à fond" tout le temps. Mais en fait, je ne sais pas si c'est parce que je me suis habituée, mieux organisée, que j'ai pris le pli, ou que j'ai fait des progrès de méthodo, mais globalement je le vis mieux que l'an dernier. Bon, sauf dans les moments où je craque, et en ce moment je crois que ça ne va pas tarder avec le concours blanc qui va commencer^^ Mais en tous cas, par rapport à l'HK, la khâgne, c'est vivable.
    Je ne sais pas si ce que j'écris à un sens, j'avoue que je suis crevée justement xD Désolée pour le pavé et le racontage de vie --'
    J'espère que tout va bien chez toi :)
    Bisous
    (et je retourne bosser un peu la litté, avant de pouvoir sombrer dans un profond sommeil... pour pas longtemps^^)

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