mercredi 10 août 2011

Langueur du mois d'août.

Je n'arrive pas à déterminer si mon humeur du jour et positive ou négative. C'est un peu con quand même.
D'un côté, je profite plutôt bien de mes vacances, je bulle tranquillement en sachant que je n'aurai pas le moindre répit durant l'année à venir. De l'autre, j'essaye de travailler au mieux : je lis, je fiche, j'assimile, tout doucement. J'ai la sensation d'avancer pas à pas, mais en même temps j'ai l'impression que ce n'est pas suffisant. Que je suis trop lente. Que je pourrais en faire plus, sans pour autant ruiner mon temps de repos. Par exemple, je pourrais me plonger dans Madame Bovary à l'heure qu'il est, plutôt que d'errer sur le web, à ne faire absolument rien.
Vraiment, y'a des moments où la khâgne me saoule avant l'heure*.
En fait j'ai du mal à tenir tous les plannings, projets et autres promesses que je me fais constamment. Je me dis, "tiens, je faire ça, ça et puis ça aussi. Je prendrai de l'avance. Je serai bien préparée." etc. Au final, j'en fais bien peu et je revois mes ambitions à la baisse. J'ai peur d'agir ainsi après la rentrée, de toujours me dégonfler face au boulot et à la pression, alors que bon, avec un peu de recul ce ne sera que l'affaire d'une année (et encore, de quelques mois). Je ne sais pas quoi faire pour être plus forte mentalement, pour plus m'accrocher et surtout pour tenir mes plannings. Simple question de volonté, j'imagine, mais c'est franchement dur!
Voilà, je suis donc un peu désemparée ce soir, prête à élaborer un nouveau plan de travail pour la fin de semaine avec force et conviction, mais malheureusement de plus en plus sceptique quand à mes capacités...Je ne sais pas si je résisterai.
Dire que je ne stresse pas encore à proprement parler. J'ai peur de ce que cela va donner à la fin du mois.
Je retourne à mon roman, et je vais me faire du thé pour retrouver la motivation.

*C'est là que je me dis que je suis mal barrée.


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3 commentaires:

  1. Madame Bovary, c'est trop cool. Pense que Flaubert en avait marre lui-même. Dans une de ses correspondances il a dit "j'en ai par dessus la tête de cette conne qui prend son cul pour son coeur !". True story.

    Balzac, Stendhal, Flaubert... Je trouve que c'est un vrai bonheur de se plonger dans ces auteurs là, le XIX° est un moment passionnant pour l'écriture - dit la fille qui enchaîne les Ken Follet depuis 10 jours...
    Allez, courage ! Regarde combien on a progressé en une seule année ! Ce n'est pas parce qu'on n'a pas tenu nos promesses de boulot d'été qu'on est perdu. Il nous reste 9 mois pour devenir encore meilleurs.

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  2. Je ne savais pas pour Flaubert, et je ne pensais pas du tout qu'il puisse écrire ça à propos de so personnage (mais, en même temps...Il a bien raison).
    Sinon je suis complètement d'accord sur les romans du XIXe...Balzac forever quoi.
    J'espère que pendant ces 9 mois on ne perdra pas pied! Même si je pense (j'espère) qu'après un an et un été, on est relativement préparé...

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  3. Les ammis de Balzac sont mes amis!! je vous adore!
    J'en ai marre d'entendre ttout le tps dire qu'il est barbant, que les loooongues descriptions coupent l'envie de lire blablabla, nan mais au contraire, je ne sais plus qui disait que "c'est à travers les mots, entre les mots, qu'on voit et qu'on entend", donc plus y en et plus on entre dans la réalité des personnages.. dommage que le plus grand nombre n'apprécie pas Balzac à sa juste valeur..
    J'oubliais : BALZAC FOREVER <3

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