samedi 17 septembre 2011

De l'hypokhâgne à la khâgne, Part II.

Samedi soir. J'ai bossé 10h aujourd'hui. Autrement dit : une bonne partie de la journée. Et j'ai difficilement atteint la moitié de mon programme de travail pour ce week-end. Je suis particulièrement en retard pour ficher un bouquin d'histoire sur lequel je serai interrogée dans une dizaine de jours -ça paraît loin comme ça, dix jours, mais quand on passe des semaines de taré avec 7 matières à bosser, ça passe en fait très vite.
Oui, parce qu'en fait le léger souci c'est qu'avec 31 heures de cours par semaine je n'ai juste pas le temps. Quand je rentre chez moi vers 17 ou 18h (si ce n'est plus) presque tous les jours, exténuée par journée, c'est assez dur de s'y mettre quoi. Je rêve d'avoir mes aprem de libre! Bon, au final, je me débrouille hein, mais c'est quand même rageant d'avoir tant à faire, qu'on nous en demande autant alors que l'emploi du temps est blindé. Parce que sinon, je ne serais pas contre de lire l'intégrale de Racine, comme le conseille le prof de litté, et regarder en prime quelques représentations de Phèdre en DVD; je ne serais pas contre lire un livre en anglais sur l'histoire de la médecine qui est "capital" pour le programme de cette année; pas contre enfin de lire de la philo en complément de mon cours. Mais je ne peux pas. Je n'ai pas le temps.
La vie en khâgne, c'est des listes de vocabulaires de latin et des versions de 30 lignes à rendre quasiment du jour au lendemain, des plans de disserte à ébaucher le plus vite possible, des livres à avaler pour la semaine d'après, j'en passe et des meilleures. Franchement, ça me paraît hyper cliché d'écrire ça, mais ça reflète exactement mon début de khâgne (en seulement deux semaines, c'est...encourageant).
Bon, mon avis sur le contenu des cours et sur l'ambiance (absolument géniale) n'a absolument pas changé, et je suis toujours contente d'aller au lycée chaque matin, mais voilà, c'est plus l'hypokhâgne, je ne me la coule plus vraiment douce; mais surtout, j'ai la sincère envie d'en faire plus sans pouvoir le faire.
Et ça me blase.




A part ça, tout va bien. La transition khâgne-hypokhâgne est (quand même) une réussite. Enfin j'en reparlerai quand je me serai pris un carton en philo.

2 commentaires:

  1. Merci, merci, MERCI.
    Je répond tardivement à ton commentaire, mais je l'ai lu il y a un moment et il m'a largement remotivée. Je ne sais pas pour combien de temps, mais c'est bon de se sentir comprise et soutenue.
    Mais c'est vrai que la fierté prend un sacré coup au départ. Le sommeil aussi. ^^
    Mais ça fait parti du jeu on va dire.. :)

    Enfin, bon courage à toi également, à te lire, tu as l'air assez surmenée, mais toujours aussi motivée et passionnée, et je crois que c'est le principal. Je te souhaite que ça continu, vraiment. =)

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  2. De rien, c'est important de garder la tête froide et de ne pas se laisser aller :) Tu vas vite t'habituer aux petits "aléas" de la prépa, tu verras!
    Bon courage ;)

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