samedi 7 janvier 2012

Douceurs khâgnales.

Je profite d'un cours moment de répit dans le week-end (qui en fait, n'a commencé que depuis deux heures) pour poster un petit article positif (ça change un peu des grisailles habituelles de la khâgne).
Finalement cette première semaine de janvier n'était pas si terrible; elle était même plutôt cool. J'ai bien géré mes temps de libre pour réviser mon DS (d'habitude, je galère et je me retrouve en plein rush le vendredi soir à désespérer sur une pile de bouquins que je ne peux évidemment pas lire en entier), et, comble du comble, j'ai pris de l'avance en me débarrassant de ma version de latin. Il faut savoir que latin est ce qu'il y a de plus vicieux sur Terre (ou du moins, en prépa) : ça tient sur à peine une demi-page, et ça prend des heures à traduire (c'est une matière totalement chronovore, comme dirait mon prof avec un humour tout à fait déconcertant). Enfin bref, j'ai du temps pour réviser maintenant. Je suis de nouveau "en paix" avec moi-même, dans le sens où je me suis de nouveau complètement habituée à travailler, et à ne faire que ça (ça sonne très formatage, tout ça, c'est vrai). Ce n'est plus un problème; en fait ce sont les vacances qui me pervertissent, en me rappelant ce que ça fait de glander, de sortir, de penser à des trucs futiles, de faire des trucs futiles, etc...Ce qui fait qu'après je ne veux plus rien foutre (j'hallucine d'écrire un truc pareil, mais c'est exactement la sensation que j'ai!).

En fait, je fais tout mon possible pour retrouver les sensations premières de l'hypokhâgne, ces doux moments de plénitude où la passion des cours, la curiosité, et une envie de culture foudroyante me prenait à la gorge, me soulevait, et me comblait parfaitement. J'essaye de revoir les choses de cette façon, d'une parce que c'est quand même assez cool quand on parvient à "bien vivre" sa prépa, et de deux, parce que je sais qu'après il sera trop tard; je ne serais plus jamais en khâgne (sans vouloir faire dans le mélodrame), et ma foi je crois qu'il y a bien assez d'une vie pour se remettre d'un si bref épisode, alors pourquoi s'en faire autant?



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